L'Union européenne préoccupée par l'afflux de réfugiés (mais on ne parle pas de l'Europe)<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'Union européenne préoccupée par l'afflux de réfugiés (mais on ne parle pas de l'Europe)
©SCHNEYDER MENDOZA / AFP

A l'aide

La Commission européenne s'inquiète de l'arrivée de réfugiés vénézuéliens, fuyant la situation économique, dans la Colombie voisine.

La crise économique qui fait rage au Venezuela a poussé des centaines de milliers d'habitants à l'exode. Plus de 550.000 d'entre eux ont fuit vers la Colombie voisine, un nombre qui pourrait doubler d'ici l'été, selon les autorités du pays.

Cette situation préoccupe la Commission européenne, qui s'inquiète des deux "situations humanitaires" auxquelles fait face la Colombie : l’afflux de réfugiés en lui-même et "un nouveau cycle de violence" de divers groupes armés.

Christos Stylianides, commissaire européen à l’Aide humanitaire et à la Gestion de crise, en visite en Colombie, s'est inquiété de "tous ces gens vulnérables" qui franchissent la frontière "juste pour des besoins basiques" de nourriture et médicaments, introuvables au Venezuela. "La situation au Venezuela et le consécutif déplacement de population vers la Colombie sont préoccupant", a souligné la Commission européenne.

A cet afflux de réfugiés s'ajoute "les conséquences humanitaires de la violence chaque fois plus grande qu’exercent divers groupes armés, dont certains surgis récemment", a-t-il dit. 

A l’issue d’un entretien avec le président Juan Manuel Santos, le commissaire européen a annoncé une aide de six millions d’euros à la Colombie et de deux autres millions pour "les personnes affectées par la crise au Venezuela". Depuis 1994, l'Union européenne a versé 239 millions d’euros à la Colombie.

Lu sur RTL.be

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !