L’américain Jim Yong Kim nommé président de la Banque mondiale<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
L’américain Jim Yong Kim nommé président de la Banque mondiale
©

Favoritisme ?

Le favori a supplanté la nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, pourtant jugée plus compétente.

Comme le veut la tradition, c'est un américain qui a été désigné comme nouveau président de la Banque mondiale. Mais il s'agit cette fois d'un américain d'origine asiatique : médecin et anthropologue de 52 ans, Jim Yong Kim est président de l'Université de Dartmouth dans le New Hampshire. 

L'homme remplacera Robert Zoellick dont le mandat s’achève le 30 juin. Mais la partie n'était pas gagnée d'avance. Cette fois, le candidat américain avait un sérieux concurrent, en la personne d'une femme : Ngozi Okonjo-Iweala, la ministre des finances nigériane, ancienne numéro 2 de la banque.

Mais il semble que Jim Yong Kim ait remporté la course aux soutiens prestigieux : " Les administrateurs ont choisi comme président pour un mandat de cinq ans commençant le 1er juillet ", " les candidats finaux ont reçu un soutien de différents pays membres, ce qui est une indication du calibre des candidats ", expliquait l’institution dans un communiqué.

Pourtant, selon une majorité d'économistes autour du monde, Madame Okonjo-Iweala est la plus compétente est matière de développement. Jim Yong Kim au contraire souffrirait d'une certaine inexpérience financière et diplomatique. Mais le soutien du Canada, de la Corée du Sud, du Japon, de la Russie et de l'Europe à la candidature américaine n'a pas laissé beaucoup de chances à la nigériane.

Malgré l'annonce officielle d'un processus de désignation " au mérite ", les pays riches maintiennent le pouvoir sur la Banque mondiale, les américains détenant la priorité sur la Banque mondiale, et les européens se réservant le Fonds Monétaire International (FMI).

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !