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Alep : une nouvelle trêve a démarré, l’évacuation aurait commencé
©GEORGE OURFALIAN / AFP

Fragile espoir

Selon plusieurs sources l'évacuation des rebelles armés aurait commencé jeudi matin.

Une étincelle d’espoir ? Jeudi matin, une  fragile trêve est, semble-t-il, entrée en vigueur à Alep-est, a annoncé un organe de communication militaire du Hezbollah libanais (le mouvement chiite combat au côté des forces gouvernementales syriennes). Et l’accalmie tiendrait : selon des médecins sur place joints par la radio Europe 1, il n'y a pas eu de bombardement sur Alep depuis minuit.

L'évacuation des rebelles armés aurait commencé jeudi matin selon plusieurs sources. D’après l’armée russe, une vingtaine de bus et dix ambulances emprunteront un corridor spécial en direction de la ville d'Idleb, dans le nord-ouest- de la Syrie. Le Comité international de la Croix-Rouge a indiqué avoir été contacté pour faciliter l’évacuation. Selon le Hezbollah, environ 15000 personnes chercheraient à quitter Alep-Est, où la situation humanitaire est rendue plus difficile encore par les intempéries à l'approche de l'hiver

Cet accord fait suite à un premier, conclu mardi par la Turquie, soutien de l’opposition et la Russie, soutien du régime de Bachar al-Assad, et qui devait permettre l'évacuation des insurgés et des milliers de civils affamés et désespérés de pouvoir sortir de la poignée de quartiers encore aux mains des rebelles. Mais la déception était au rendez-vous, les violences ayant repris mercredi matin après une pause de plusieurs heures. Et chaque camp s’est renvoyé la balle : Moscou condamnant les rebelles pour avoir déclenché à nouveau les hostilités, alors qu’Ankara accusait les troupes du régime et leurs alliés.

>>>> A LIRE AUSSI : Massacre à Alep : sans tomber dans le yakafokon, n’y a-t-il vraiment rien que nous ne puissions faire ?

Lu sur Les Echos

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