L’Assemblée de l’ONU condamne la répression en Syrie

A défaut d’un accord au Conseil de sécurité pour une résolution contraignante, en raison du veto récurrent de la Russie et de la Chine, l’ONU a condamné jeudi soir la répression en Syrie par la voix de son Assemblée générale. Un texte symbolique puisqu’il n’a pas valeur contraignante.

L’Assemblée demande à  Bachar el-Assad de quitter le pouvoir, ainsi que le prévoit le plan de Ligue arabe. Par ailleurs, le gouvernement syrien est sommé de mettre fin aux attaques contre les populations civiles,  l’Assemblée soutient les efforts de la Ligue arabe pour mettre en place une transition démocratique et affirme qu’un envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie doit être désigné.

A défaut d’être contraignant, l’ONU peut se satisfaire d’avoir réuni une très large majorité de ses membres autour de cette résolution, adoptée par 137 voix pour, 12 contre et 17 abstentions. La Russie, la Chine, Cuba ou la Corée du Nord se sont opposés au texte.

Le 19 décembre, l’Assemblée générale des Nations unies avait dénoncé la situation des droits de l'homme dans le pays. Le texte adopté jeudi a donc une dimension plus politique et plus concrète, bien que pas plus contraignante.