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Le tweet qui fait risquer
la peine de mort
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140 signes de trop

Un journaliste saoudien a dit sa déception à Mahomet sur le réseau social. Et pourrait être exécuté pour blasphème.

Comment provoquer le scandale et risquer de perdre la vie en 140 signes. C'est l'hisoire d'un journaliste saoudien, Hamza Kashgari, qui a écrit, le jour de l'anniversaire de naissance de Mahomet la semaine dernière : "au jour de ton anniversaire, je ne m'inclinerai pas devant toi (...) j'ai aimé certaines choses en toi mais j'en ai abhorré d'autres, et je n'ai pas compris beaucoup de choses à ton sujet". 

Aussitôt une avalanche de réactions s'en suit. Pas moins de 30 000 personnes répondent au tweet de Hamza Kashgari. Dont le ministre saoudien de l'information qui lui interdit immédiatement, via twitter, de travailler pour toute publication journalistique.

Mais il y a pire. Au royaume wahabite qui prône l'islam le plus rigoriste, défier le prophète est très, très malvenu. Hamza a reçu des menaces de mort. Un groupe facebook appelle à son "exécution".  Après s'être excusé, Hamza Kashgari aurait fui le pays. Si c'est le cas, bien lui en a pris. Le comité en charge des fatwas (les édits pris sur la base de la charia) a estimé que ses propos son une apostasie et qu'il doit être jugé. Et risque donc la peine de mort.

Les réactions au tweet de Hamza Kashgari ont été passionnées. Ainsi de ce cheikh fondamentaliste demandant son exécution au roi d'Arabie saoudite, et pleurant en évoquant le "crime" du  journaliste.   


Lu Google Actu/AFP

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