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Un tract du gouvernement hongrois soutient que les migrants ont transformé Paris et Londres en zones de non-droit
©Reuters

Osé

Les autorités locales n'auraient "peu ou pas de contrôle" dans ces zones, selon ce document.

La Hongrie n'y va pas par quatre chemins. Selon un dépliant distribué par le gouvernement de Viktor Orban, il existerait  900 "zones de non-droit" (les fameuses no-go zone) à population étrangère en Europe, révèle le Washington Post. Dans ces endroits où résident "un nombre important d'immigrés", on retrouverait Londres, Stockholm, Berlin…ou encore Paris et Marseille.  Dans un texte distribué à des millions d'électeurs hongrois, le gouvernement soutient que les masses immigrées ont transformé plusieurs villes européennes. Par ailleurs, les autorités n'auraient "peu ou pas de contrôle", rapporte ce tract.

La sortie de ce dernier n'a rien d'un hasard. Le gouvernement hongrois organise le 2 octobre prochain un référendum contre la répartition des réfugiés dans l'UE. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, lors d'une émission de la BBC mardi soir a enfoncé le clou. "Ces informations sont basés sur des rapports officiels, communiqués par les polices pays concernés", a-t-il assuré. "Il y a des zones de non-droit en Europe et nous ne voulons pas de zones de non-droit en Hongrie".

Les réactions officielles à Londres n'ont pas tardé. "Ce tract est manifestement inexact. Il n'y a aucun endroit au Royaume-Uni où les lois du pays ne seraient pas appliquées", a réagi le ministère des Affaires étrangères, alors que l'ambassade britannique à Budapest a également protesté.

Lu sur le Washington Post

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