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Royaume-Uni : Diane James remplace Nigel Farage à la tête de Ukip
©Capture d'écran

Brexit, la suite

La favorite a reçu 47% des voix face à trois autres challengers.

Diane James, député européen et ancien dirigeant adjoint du parti, a été élue chef de Ukip, le United Kingdom Independence Party, le parti de Nigel Farage qui a, plus que tout autre, mené la bataille pour le Brexit. Elle succède à Nigel Farage, le très charismatique co-fondateur du parti, qui a décidé de se retirer après avoir remporté "la victoire politique de toute une vie." James aura la difficile tâche d'unir un parti très factieux qui n'avait été uni que par le charisme de son leader et l'objectif d'obtenir un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. Elle a déclaré qu'elle s'attélerait à professionaliser le parti et à garder la pression sur le gouvernement britannique afin d'éviter ce qu'elle a appelé un "Brexit Light". 

Diane James ne faisait pas parti du "premier cercle" de Nigel Farage, mais selon Rowena Mason du Guardian, Farage l'a soutenu car elle était "le seul candidat compétent." Selon Arron Banks, un des principaux soutien du parti, "Nigel est un excellent politique mais peut être pas un très grand manager." James a déjà menacé ceux qui menaçaient l'unité du parti d'exclusion. Ceci dit, on parle déjà de son déficit de charisme par rapport à Farage. Peter Walker, du Guardian, décrit l'impression qu'elle donne comme celle d'un "médecin de famille amical mais sévère quand il le faut." 

"Je pense qu'elle présente une très bonne image pour nous : une image de professionnalisme. Et on nous accuse souvent d'être rétro et très masculins. C'est une femme moderne", explique Peter Whittle, membre du conseil municipal de Londres et soutien de James. 

Lors de son discours, elle a assumé le fait de ne pas être "Nigel light" et de ne pas vouloir l'être, ajoutant que sa manière de s'exprimer "pourrait être un peu différente." Et de déclarer que "je crois dans les valeurs de l'Ukip : la liberté, le bon sens, la démocratie, et une vision pragmatique des défis de notre pays." 

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