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Turquie : 8 morts et 45 blessés dans un attentat
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Drame

Vendredi 26 août, 8 policiers ont été tués et 64 personnes blessées dans une attaque à la voiture piégée à Cizre, dans le sud-est du pays, attribuée aux rebelles kurdes.

Ce vendredi 26 août, la Turquie a de nouveau été touchée par un attentat. Comme le rapporte l'agence de presse progouvernementale Anadolu, au moins 8 policiers ont été tués et 45 personnes blessées (quatre se trouvent dans un état grave) dans une attaque à la voiture piégée à Cizre, dans le sud-est de la Turquie, attribuée aux rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Anadolu a précisé que l'explosion a eu lieu à 50 mètres du bâtiment, au niveau d'un poste de contrôle. La route principale reliant Cizre à la capitale de la province Sirnak, plus au nord, avait été fermée par les forces de sécurité. L'attaque a provoqué d'importants dégâts devant le quartier général des forces antiémeutes et une longue colonne de fumée noire s'élevait dans le ciel, selon des images diffusées par la télévision turque. Douze ambulances et deux hélicoptères ont été envoyés sur place, a annoncé le ministère de la Santé cité par la télévision turque. 

Les attaques s'intensifient

Les forces de sécurité turques subissent des attaques quasi quotidiennes du PKK, qui ont fait des dizaines de morts depuis qu'un cessez-le-feu de deux ans et demi entre les rebelles et les forces turques a pris fin pendant l'été 2015. Le PKK a intensifié ses attaques au cours des dernières semaines, après une relative accalmie suite au coup d'État militaire manqué contre le président Recep Tayyip Erdogan le 15 juillet.

Ce nouvel attentat intervient deux jours après le lancement par les forces turques d'une offensive sans précédent en Syrie voisine visant, officiellement, à la fois les milices kurdes et les djihadistes du groupe État islamique (EI). Murat Karayilan, l'un des chefs du PKK basé en Irak, a expliqué que la guérilla était ulcérée par l'offensive turque dans le nord de la Syrie, qui vise, selon lui, davantage les Kurdes que l'EI. La campagne militaire actuelle, a-t-il dit, est le fruit d'un "accord" entre Ankara et l'EI, et "ce qui se passe (sur le terrain) est plus un échange qu'une opération militaire". "L'EI n'a jamais abandonné une localité en une journée sans combattre", a-t-il déclaré à l'agence pro-PKK Firat. "Cet accord dangereux va allonger la durée de vie de l'EI". La Turquie a toujours démenti avec véhémence les allégations sur tout accord passé ou présent avec les djihadistes.

>>> À lire aussi : Opération "Bouclier de l’Euphrate" en Syrie : mais que compte vraiment obtenir la Turquie d’Erdogan en envoyant ses chars et blindés de l’autre côté de la frontière ?

Lu sur Le Figaro

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