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Adolescents : mais qu'ont-ils
dans la tête ?
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Petits écervelés

Ce qui fait la différence entre un jeune qui a des "conduites à risques" et celui qui n'en a pas, c'est l’expérience.

"Mais qu’ont-ils donc dans la tête ?" Cette question, à peu près n'importe quel parent se l'ai posée un jour. Dans un article paru le 28 janvier, le Wall Street Journal tente de percer à jour ce qui se trame dans le cortex des ados.

Votre ado est intelligent et averti des risques que peut lui faire courir une consommation excessive d'alcool ? Et pourtant. Cela ne l'empêchera pas de vomir ses tripes après avoir ingurgité des litres de bière. Votre fille sait parfaitement qu'une grossesse précoce risque de lui gâcher son avenir ? Et pourtant. Cela ne l'empêchera pas de se retrouver enceinte d’un garçon qu’elle connaît à peine.

Ce qui fait la différence entre un ado qui cède à la tentation et celui qui n'y cède pas, c'est l’expérience : plus les adolescents apprennent à contrôler leurs pulsions, plus ils développent leur cortex préfrontal, et mieux ils parviennent à maîtriser  leurs pulsions. Tout se joue donc dans ce centre cérébral, "responsable de notre activité de planification et de coordination".

Il faut aussi oublier le vieux schéma selon lequel "nos gènes sont directement responsables" de nos comportements d’adultes. Les gènes ne font pas tout : il existe une série "d’interactions entre un organisme et son environnement. C’est ce processus de développement qui donne forme au cerveau adulte (et) peut changer grandement ce que nous sommes".

Pour le Wall Street Journal, la question n’est donc pas de savoir si le cerveau est arrivé à maturité, mais si le cerveau de votre ado est "instruit" et "exercés de façon appropriée".

Exemple : ce n’est pas en repoussant d’un an l’âge du permis de conduire qu’on diminuera le taux des accidents. Ce qu’il faut, c’est mettre en place un "système progressif dans lequel les adolescents vont acquérir lentement plus de  savoir-faire et plus de liberté". En résumé : développer l'apprentissage.

Lu sur The Wall Street Journal

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