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Un patient en réhabilitation post-AVC au CHU de Lausanne en Suisse, le 25 août 2015
Un patient en réhabilitation post-AVC au CHU de Lausanne en Suisse, le 25 août 2015
©REUTERS/Denis Balibouse

Cardio

Il suffirait de mieux traiter les symptômes en amont, révèle une étude internationale jeudi 21 avril.

Publiée dans la revue New England Journal of Medicine jeudi, une étude scientifique internationale conclut qu'un meilleur traitement des AIT (Accidents Ischémiques Transitoires), symptômes à haut risque qui précèdent les AVC (Accident Vasculaire Cérébral) parfois de plusieurs mois, permettrait de réduire considérablement l'occurrence de ces accidents mortels.

Problème : les AIT sont encore difficilement détectables, car peu connus. Ils peuvent se manifester par des troubles de la parole, des faiblesses ou une paralysie d'un membre, une perte de vue ou d'équilibre... Et contrairement à l'AVC, ces symptômes sont éphémères et disparaissent au bout de quelques secondes à quelques minutes. De plus, de tels symptômes se retrouvent aussi dans de nombreuses autres pathologies, ce qui complique le diagnostic d'AVC potentiel.

"Jusqu’alors, quand les patients faisaient un AIT, ils étaient envoyés aux urgences de l’hôpital, mais comme leurs symptômes avaient disparu, ils étaient renvoyés chez eux, puis adressés à leur médecin traitant, explique Pierre Amarenco, chef du service de neurologie à l'hôpital parisien Bichat et coordinateur de l'étude. Les examens prescrits étaient réalisés dans les 15 jours suivants. Entre temps, bien des patients faisaient un AVC.", ajoute-t-il.

Pourtant, les AIT précèdent un quart des AVC, et pourraient aider à prévenir un AVC sur cinq.

En effet, leur prise en charge dans les 24 heures permettrait de réduire de 50 à 80% le risque d'AVC ultérieur, selon l'étude. D'après le journal Le Monde, ce pourcentage représenterait 15.000 à 24.000 AVC évitables sur les 120.000 ayant lieu chaque année en France.

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Lu sur Le Monde

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