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Google puni parce que pris au piège de ses propres règles
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Celui qui le dit qui l'est

Son propre navigateur internet, Chrome, n'est plus référencé dans le moteur de recherche, à cause d'une publicité mal gérée.

L’expérience est étonnante : en tapant "navigateur" dans la barre de recherche de Google, Google ne propose plus de télécharger Chrome… son propre navigateur. Par contre, Mozilla Firefox, Internet Explorer et tous les concurrents du géant américain sont proposés.

Cette situation a bien sûr une explication, et Google peut s’en mordre les doigts. Chrome a récemment mis en place une campagne de publicité sur des blogs aux Etats-Unis. Les messages portaient la mention "ce post est sponsorisé par Chrome", mais au moins un des blogueurs avait ajouté un liens vers le site pour télécharger Chrome. Or, si la mention de sponsoring est légale, le lien l’est moins, car du coup, ce lien sponsorisé permet d’accroître le référencement du site dans Google lui-même. Un moyen donc de forcer sa position.

Et sur ce point, Google est clair. Il y a quelques mois, Matt Cutts, le responsable du référencement, avait clairement dit que ce genre de pratique était du spam. Google de se retrouve donc obligé de s’appliquer les sanctions qu’il a lui-même définies : Chrome écope ainsi de 60 jours de non-référencement dans le moteur de recherche Google. Abracadabrant. Et bien encombrant pour Google Chrome, quivient de dépasser Mozilla Firefox en nombre d’utilisateurs, et compte bien s’attaquer à l’hégémonie d’Internet Explorer sur le marché des navigateurs. La lutte sera clairement en faveur du serveur de Microsoft d’ici à début mars. 

Lu sur Search Engine Land

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