Bill Gates défend le FBI dans son bras de fer contre Apple <!-- --> | Atlantico.fr
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Comme le FBI, Bill Gates évoque "un cas spécifique où le gouvernement demande l'accès à des informations".
Comme le FBI, Bill Gates évoque "un cas spécifique où le gouvernement demande l'accès à des informations".
©Reuters

Soutien de choix

"Il s'agit des mêmes enjeux que le droit de demander des informations à un opérateur télécom, ou des relevés de carte bancaire" a estimé Bill Gates dans un entretien accordé au Fiancial Times.

Le cofondateur et ancien PDG de Microsoft s'est exprimé lundi soir sur la bataille qui oppose depuis plusieurs semaines Apple et le FBI. Si la marque à la pomme a obtenu le soutien de plusieurs géants de la Silicon Valley tels que Google ou Whats's App, Bill Gates a déclaré qu'il ne soutenait pas Tim Cook dans le bras de fer juridique qui l'oppose aux autorités américaines. 

Le FBI exige en effet la création d'un logiciel "passe-partout" afin d'avoir accès au contenu de l'iPhone de l'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino, Syed Rizwan Farook. Mais Apple refuse d'accéder à cette requête, au motif qu'un tel programme pourrait permettre de faire intrusion dans n'importe lequel de ses smartphones. 

>>>> à lire aussi : Apple et Google contre le FBI : bienvenue dans un monde où les Etats ne sont plus que des acteurs parmi d’autres (mais faut-il s’en réjouir ou en pleurer?)

Bill Gates soutient quant à lui la version du FBI, à savoir qu'il s'agit "d'un cas spécifique où le gouvernement demande l'accès à des informations"." Ils ne demandent pas un accès général, mais une aide sur un cas particulier", a estimé l'ancien PDG de Microsoft dans un entretien accordé au Financial Times. 

"Il s'agit des mêmes enjeux que le droit de demander des informations à un opérateur télécom, ou des relevés de carte bancaire (…) C'est comme si la banque avait entouré son serveur de stockage d'un ruban et disait ‘ne me faites pas couper le ruban, sinon vous allez me forcer à le couper de nouveau après'", ajoute Bill Gates. 

Lu sur Le Figaro

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