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Prix du pétrole : accord historique de réduction de production
©Pixabay

Cartel

Avec la dégringolade des prix du pétrole qui met en danger les économies des principaux producteurs, ils pourraient s'entendre pour réduire la production.

Mise à jour : Après une rencontre au Qatar, l'Arabie saoudite et la Russie se sont mises d'accord pour geler les niveaux de production de pétrole aux niveaux de janvier, rapporte Bloomberg. C'est une première, étant donné que la Russie ne fait pas partie de l'Opep. L'organisation, qui tenait la dragée haute sur les prix du pétrole et donc l'économie mondiale, se trouve aujourd'hui mise sur la touche. L'Arabie saoudite avait indiqué qu'elle ne gélerait pas sa production sans un accord avec les principaux producteurs hors-Opep. La plupart des analystes sont sceptiques sur l'idée qu'un tel accord puisse produire une hausse durable des prix. Après avoir grimpé de 6,5%, le prix du Brent s'est ramené à une hausse de juste 1,1%.

A LIRE AUSSI : La mort de l'Opep

Précédemment : 

Ali al-Naimi, le puissant ministre du pétrole du Royaume d'Arabie saoudite, a prévu de rencontrer à Doha ses homologues russe, qatari et vénézuéliens, révèle le Financial Times, alors que certains pays membres de l'Opep demandent une plus forte coordination pour endiguer la baisse des prix.

Cette rencontre a lieu alors que les prix du pétrole sont au plus bas depuis 2003, déstabilisant les économies de nombreux pays exportateurs. Certains pays comme le Venezuela et le Nigéria ont déjà appelé à des conférences pour essayer d'endiguer cette baisse. La rencontre fait suite à une tournée diplomatique du ministre du pétrole du Venezuela, afin d'appeler à une plus grande coordination des pays exportateurs de pétrole. Certains proposent une baisse de la production, mais l'Arabie saoudite, le producteur principal, a indiqué qu'elle ne baisserait pas la production sans une baisse conjointe des autres gros producteurs, notamment la Russie et l'Irak. L'Iran a clairement indiqué qu'il comptait augmenter sa production avec la levée des sanctions internationales. 

La baisse des prix du pétrole est en partie due à des facteurs conjoncturels comme le ralentissement de l'économie chinoise, mais également à des facteurs structurels, notamment l'extraction par fracturation hydraulique (fracking) qui permet d'exploiter de nouvelles sources. Il y a à parier qu'une tentative de ces pays de baisser la production ne ferait qu'augmenter la production des puits de fracking, sans effet sur les prix, ce qui explique que la plupart des analystes sont sceptiques quant à une capacité de l'Opep à endiguer cette baisse.

Financial Times

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