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Attentats de Paris : Salah Abdeslam et son "bon ami" Abdelhamid Abaaoud
©Reuters

Mauvaise influence

Le suspect en fuite avait été interrogé par les enquêteurs belges en début d'année sur ses liens avec le cerveau présumé des attentats de Paris.

"Un chouette gars." Voilà comment Salah Abdeslam présentait son acolyte Abdelhamid Abaaoud, lorsqu'il est longuement interrogé par les services belges, début 2015. Les procès verbaux, dont l'AFP a eu connaissance, montrent un homme qui masquait bien son jeu ou n'avait pas encore franchi la ligne rouge de la radicalisation. Il est alors décrit par des proches comme un musulman "pas trop pratiquant", qui "sortait en boîte", "buvait de l'alcool et ne faisait pas sa prière."

Mais dans son entourage, on retrouve aussi des djihadistes en puissance, à commencer Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris. Un "bon ami" et même "un chouette gars" expliquait alors Abdeslam, en prenant soin de ne pas cautionner ses agissements au sein de l'Etat islamique. "En dehors du jihad, c'est quelqu'un de bien" affirmait-il. A cette époque, Abaaoud a déjà quitté la Belgique.

Selon plusieurs agences de renseignement, ce dernier aurait voyagé l'été dernier au Royaume-Uni et notamment à Londres, grâce à un faux passeport.

 A l'époque, il était bien connu des services de renseignement, notamment parce qu'il était le suspect numéro un lors d'un coup filet anti-terroriste en Belgique, à Verviers, peu après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher. L'homme avait alors été localisé en Grèce, avant de disparaitre. Déjà, des photos de la ville de Birmingham avaient été retrouvées sur le téléphone du terroriste.

Pour le moment, les enquêteurs ignorent la raison de son voyage en Angleterre mais ils soupçonnent le Belge d'y avoir rencontré d'autres djihadistes.

Lu sur The Mirror

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