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COP21 : la Chine étouffée par un pic de pollution 20 fois supérieur aux recommandations de l'OMS
©REUTERS/Kim Kyung-Hoon

Drame sanitaire et écolo

"Tout le monde doit éviter le plus possible de sortir", a conseillé l'organisme météorologique chinois.

Alors que s'est ouvert la 21ème conférence sur le climat le 30 novembre à Paris en présence de 150 chefs d'Etat, la Chine affiche un pic de pollution vertigineux. C'est embaumée d'une brume épaisse et blanchâtre au senteur de charbon que Pékin s'est éveillée lundi.  Avec une densité de particules 20 fois supérieur à celle recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la capitale chinoise et ses villes alentours ont vécu un véritable calvaire. En fin de journée vers 17h (10h en France), la densité de particules de 2,5 microns de diamètre atteignait 625 microgrammes par mètre cube d'air, selon l'ambassade américaine basée à Pékin. Plus au sud de la capitale, le pic atteignait 976. A titre de comparaison, le niveau maximum recommandé par l'OMS est de 25.



"Tout le monde doit éviter le plus possible de sortir", a conseillé l'organisme météorologique chinois. En alerte orange, la ville de Pékin a recommandé aux écoles qu'elles ne laissent pas sortir les enfants dehors et aux usines, qu'elles suspendent leurs activités jusqu'à nouvel ordre. Selon les Chinois, il est pratiquement impossible de voir "les gens devant" tant le nuage de pollution est épais. Les médias nationaux parlent d'"airpocalypse". Etant le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde, la Chine est le premier consommateur de charbon de la planète. Sa production est si conséquente, qu'en 2013 elle avait émis près de 10 milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique est donc pointé du doigt par les dirigeants internationaux et les experts qui éspèrent que la Chine parvienne à réduire ses émissions de CO2 d'ici une trentaine d'années.


Lu sur Courrier international

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