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COP21 : après les belles paroles, place aux négociations
©Reuters

C'est (vraiment) parti !

Les chefs d’Etat du monde entier se sont succédé pour assurer de leur bonne volonté. Désormais, il s’agit de trouver un bon compromis.

La journée a été longue au Bourget. Mais l’image était belle. Les 147 chefs d’Etats invités à négocier sur le climat se sont ainsi succédé après le discours d’ouverture de François Hollande, celui de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, et celui de Laurent Fabius, président de la COP21. Les grands de ce monde ont discouru pendant leurs trois minutes règlementaires (souvent dépassées, en fonction de leur ‘’importance’’). Barack Obama, Vladimir Poutine ou encore les présidents indiens et chinois ont affiché leurs bonnes volontés et souvent raconté leurs petites anecdotes sur les effets du réchauffement climatique. Un message à retenir : chacun veut lutter contre le changement climatique. Aucune voix discordante.

Forcément, si tout le monde s’est mis d’accord sur l’urgence à agir, les modalités sont beaucoup plus floues. Les pays producteurs d’énergie fossiles son ainsi peu enclin à accepter un accord contraignant, tandis que les pays en développement continuent de réclamer des aides pour leur développement ‘’vert.’’ Ainsi, des pays comme les Etats-unis et le Canada ont peu de marges de manœuvre tant le gaz est primordial pour leurs économies. A contrario, la Chine et l’Inde rappellent aux pays riches ‘’d’assumer leurs engagements‘’ à grands coups de milliards pour les plus pauvres.

Le véritable enjeu est donc bien là et les négociations débutent réellement ce lundi soir entre les représentants de chaque Etats. Si un accord n’a jamais été aussi proche, en raison de la ‘’bonne volonté’’ des superpuissances américaines et chinoises, il n’est surement pas acté. 

Lu sur Le Monde

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