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En matière d'impôts, le fantasque Donald Trump devient désespérément conventionnel
©Reuters

Fin du rêve ?

L'homme politique du moment avait promis de bousculer les dogmes mais sa dernière proposition économique s'aligne parfaitement sur celles de ses rivaux.

"C'est une réforme qui va de nouveau rendre les Etats-Unis plus forts !" En quelques mois, Donald Trump a su imposer un style, sans pincettes ni langue de bois. Avec des propositions souvent populistes mais populaires, il s'est rapidement hissé parmi les favoris dans le camp Républicain. Beaucoup d'observateurs promettaient alors la dégringolade qui commence déjà à s'amorcer. Si le dernier sondage le place toujours en tête des intentions de votes avec 24% des votes, il a tout de même perdu 8 points par rapport à la précédente étude.

Il faut dire que le fantasque businessman ne peut plus se permettre de grandes déclarations et des promesses vagues. En témoigne sa dernière proposition économique sur les impôts. "La grande réforme fiscale" attendue se résume finalement à  réduire les impôts pour tout le monde, à l'exception des plus riches. Certaines déductions et niches fiscales vont disparaitre et les sociétés vont aussi y gagner. "C'est mon rayon, l'économie, je m'y connais" a-t-il lâché. Une "grande réforme" qui en a déçu plus d'un. "Le candidat l'a présentée comme Moïse apportant les 10 commandements", ironise The Atlantic. "Mais c'est en gros ce que proposent les Républicains depuis des années."

Loin d'être audacieux, ce plan trouve rapidement ses limites, sachant que la dette américaine ne cesse de croître. En détail, difficile de savoir comment l'argent va rentrer avec autant de coupes budgétaires, d'autant plus que toutes les déductions fiscales ne seraient pas supprimées par le candidat. Surtout, le plan fiscal ressemble largement à celui de Jeb Bush, en allant un peu plus loin dans les coupes. Pour certains observateurs, ces propositions très conventionnelles montrent avant tout que le candidat cherche désormais à se conformer aux traditions du parti. A force de se voir gagnant, Donald Trump a désormais peur de perdre. 

Lu sur The Atlantic

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