Money, money, money
La crise de la dette de la zone euro expliquée en 2 graphiques sur la Suède et la Finlande
La preuve par les taux et le révélateur de la grande obsession des marchés à l'heure actuelle
A eux seuls, ces deux graphiques expliquent tout.
Le premier rend compte du rendement des obligations suédoises sur 5 ans.
Pas besoin d'être un financier chevronné pour constater que ces obligations se sont effondrées depuis mai dernier.
Ci dessous, un deuxième graphique, qui rend compte du rendement des obligations sur 5 ans, en Finlande cette fois.
Première observation : ces deux graphiques sont quasiment identiques tout au long de l'année. En revanche, à partir du mois de novembre, les obligations finnoises explosent littéralement, au moment où le rendement des actions suédoises s'effondrent.
Seule différenceévidente entre les deux pays : la Finlandefait partie dela zone euro,ce qui signifie qu'elle n'est pas maître de sa planche à billets, contrairement à la Suède.
Cette exemple n'est rien de moins que la version light d'un sujet que tous les médias traitent depuis une semaine : le Royaume-Uni peut imprimer sa monnaie. L’Allemagne non. Or, c'est précisément ce que les investisseurs exigent, et si vous n'avez pas votrepropre banque centrale pour rembourser vos dettes, vous êtes en difficulté. Les marchés n'ont plus qu'une seule obsession en tête : quel pays a encore la liberté d'imprimer des billets ?
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