La Turquie bombarde l'Etat islamique en Syrie<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président Erdogan
Le président Erdogan
©Reuters

Entrée en guerre

Des échanges de coups de feu à la frontière ont provoqué la mort d'un soldat turc. En représailles, Ankara a lancé un raid aérien sur la zone.

La Turquie en guerre malgré elle. Alors que le pays jouait depuis de nombreux mois, un rôle ambigu, refusant de s'attaquer au terrorisme syrien, et devenant la porte d'entrée des djihadistes, Ankara s'est lancée pour la première fois dans des bombardements contre l'Etat islamique. 
Cela fait suite, d'abord à l'attentat de lundi dernier qui a provoqué la mort de 30 personnes, mais surtout aux échanges de tirs à la frontière, jeudi, qui ont tué un soldat turc et blessé un autre. Ankara a alors immédiatement lancé un offensive aérienne sur l'origine des coups de feu, en Syrie, tuant selon la télévision locale un terroriste de l'Etat islamique. 
Un journal turc affirme de son côté que la frontière pourrait être renforcée par un mur et des dirigeables pourraient être déployés pour mieux surveiller les agissements de Daesh. Surtout une base militaire du sud du pays pourrait accueillir dès le mois d'août des avions et des drones de la coalition. La Turquie refuse néanmoins d'aider la minorité kurde, très active dans le pays, et considérée elle-aussi comme terroriste.

Ce vendredi matin, 251 personnes ont été arrêtées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, qui regroupe donc les activistes de l'Etat islamique et ceux du PKK, le parti kurde. 
Une militante d'extrême gauche a été tuée à Istanbul par la police lors d'une fusillade.  Elle appartenait au Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), une organisation marxiste responsable d'attentats en Turquie.
Lu sur Le Parisien

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