Grèce : un accord (enfin) trouvé, "une décision historique" selon Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Grèce : un accord (enfin) trouvé, "une décision historique" selon Hollande
©Reuters

Fumée blanche

Un projet de compromis pour maintenir la Grèce dans l'euro avait été mis sur la table ce lundi matin.

C'est fait. Un accord unanime a été trouvé pour négocier un 3e programme d'aide. Personne ne sait encore quels sont les détails cet accord. "Le sommet de la zone euro a trouvé un accord à l'unanimité. Sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité(MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier", a indiqué Donald Tusk sur son compte Twitter.

"L'objectif était de savoir si l'Europe était à la hauteur du défi lancé et de donner de l'espoir à la Grèce même si elle va devoir encore faire des efforts. Ce que j'ai voulu, c'est l'intérêt de la France et celui de l'Europe qui sont indissociables. (...) Il fallait continuer à incarnenr une force : la zone euro, une zone montéaire. Il fallait rapporcher les conditions : respecter le peuple grec et les autres nations qui composent la zone euro. Il fallait trouver le bon chemin" a expliqué François Hollande qui a salué une "décision historique" de l'UE et "le choix courageux" de Tsipras. 

Ce matin vers 5h00, un projet de compromis pour maintenir la Grèce dans l'euro avait été mis sur la table. Alexis Tsipras, François Hollande et Angela Merkel avaient proposé ce document commun. Le président du Conseil européen avait été aussi partie prenante dans ce compromis qui sera soumis désormais aux 19 dirigeants de la zone euro. "Il y a un accord à quatre qui va maintenant être soumis aux 19" avait confirmé un membre du Conseil européen.

Plus tôt, il restait néanmoins des points de désaccords"Deux grandes questions restent ouvertes", mais "nous avons dégagé le terrain et sommes d'accord sur presque tout le reste", avait commenté une source gouvernementale grecque. Les points d'achoppement restaient "la participation du FMI, dont la Grèce ne veut pas", au possible nouveau programme de renflouement, et la création au Luxembourg d'un fonds regroupant 50 milliards d'actifs grecs pour garantir la mise en oeuvre des privatisations prescrites au pays, une idée "rejetée" par Athènes. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !