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Grèce : Angela Merkel "disposée à reprendre les discussions avec le Premier ministre Alexis Tsipras s'il le souhaite"
©Reuters

Une main tendue

La communication entre Alexis Tsipras et la Commission européenne n'est pas condamnée. L’Allemagne se dit favorable à la reprise de négociations si Athènes le souhaite.

"Si l'euro échoue, l'Europe échoue" a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel au lendemain de nouvelles négociations houleuses avec la Grèce. En effet, dimanche 28 juin, les créanciers d'Athènes ont décidé de mettre un terme aux prêts d'urgence ELA, unique source de financement des banques grecques et de l'économie du pays tout entier. Une décision prise face au référendum, annoncé par le premier ministre grec Alexis Tsipras et à son incapacité de se plier aux restrictions de la Commission européenne.

Alors que le gouvernement allemand a conseillé à ses résidents de se munir de liquidités dans le cas où ils se rendraient en Grèce, Angela Merkel s'est dite "disposée à reprendre les discussions avec le Premier ministre Alexis Tsipras s'il le souhaite" selon son porte-parole M. Seibert. "L'objectif de notre travail [...] est une zone euro forte. La Grèce est un cas particulier" a-t-il ajouté. "Comme vous le savez, le gouvernement fédéral a, dans la mesure de ses possibilités, vraiment soutenu un accord entre la Grèce et les trois institutions", a souligné le porte-parole d'Angela Merkel. "La chancelière, avec le président français François Hollande, s'est personnellement investie pour cela". Selon Angela Merkel, si le référendum est "une décision légitime du gouvernement grec", il s'agit également du " devoir des partenaires européens de prendre leurs responsabilités individuellement et collectivement".

Un contrôle des capitaux a été mis en place et l'économie de la Grèce est actuellement, uniquement, basée sur l'argent liquide retirée ce week end par le peuple. Manuel Valls déclarait dimanche matin dans le Grand Rendez-Vous sur Itélé, que les Grecs avaient retiré près de 500 millions d'euros en une journée, soit un demi-milliard d'euros. Les transports en commun seront gratuits jusqu'à la réouverture des banques.

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