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Espagne : des dizaines de milliers de personnes proches de Podemos dans la rue
©Reuters

Comme Syriza

Alliés de Syriza, le parti et ses proches ont manifesté ce samedi à Madrid pour démontrer qu'en Espagne aussi la volonté de "changement" n'a jamais été aussi forte.

Peut-il y avoir un phénomène Syriza en Espagne ? Il est encore un peu trop tôt pour le dire mais la contestation s'organise. Ce samedi à Madrid, des dizaines de milliers de personnes proches du parti antilibéral Podemos ont manifesté pour démontrer qu'il y avait aussi une volonté de "changement".

Les manifestants ont hurlé des slogans comme "Si se puede, si se puede" (oui, c'est possible). Cette marche intervient moins d'une semaine après la victoire, dimanche, du parti de gauche Syriza, dont les dirigeants ont régulièrement fait campagne aux côtés de ceux de Podemos. Les deux partis partagent le même rejet de la "troïka" (Banque centrale et Commission européennes, Fonds monétaire international). Pour eux, "l'empire de la finance" doit prendre fin. "Ce qui s'est passé en Grèce est historique. Tout le monde sait que la suivante, c'est l'Espagne", a assuré samedi Jean-Luc Mélenchon au quotidien en ligne Publico alors qu'il participait à ce rassemblait et qu'il rêve de manifestations de même ampleur en France. 

Reste que ce rassemblement inquiète les partis traditionnels à moins d'un des législatives en Espagne et à quatre mois d'élections régionales partielles et municipales, où des candidats de Podemos ont prévu de se présenter. En mai 2014, le parti avait déjà obtenu 1,2 million de voix, cinq députés, aux européennes. Depuis, son ascension dans les sondages a été fulgurante, dépassant régulièrement le Parti socialiste. Podemos, "Nous pouvons", issu du mouvement des Indignés né à Madrid le 15 mai 2011 pour dénoncer la haute finance, l'austérité et l'establishment jugé corrompu.

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