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Mistral : la Russie met la pression sur la France
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Colère froide

Une source russe a estimé que la livraison devrait avoir lieu avant la fin novembre sinon la France s'exposait à "de sérieuses compensations".

15 jours. Voilà ce qu'il reste à la France pour livrer un premier navire de guerre Mistral à la Russie. Selon une personne proche de Vladimir Poutine, le Kremlin s'impatiente et si la France ne respecte pas son engagement, elle s'exposra à "de sérieuses compensations". "Nous nous préparons à différents scénarios. Nous attendrons jusqu'à la fin du mois et ensuite nous présenterons nos sérieuses réclamations financières" a affirmé cette source.

Il y a quelques mois, François Hollande a lié la livraison du Mistral au règlement politique de la crise ukrainienne. Le Vladivostok devait initialement être livré ce 14 novembre selon les souhaits de Moscou. "Aucune date de livraison" d'un navire Mistral à la Russie "ne (pouvait) être fixe à ce stade" avait affirmé mercredi le ministère de la Défense. Le président de la République et Vladimir Poutine devraient s'entretenir sur la question lors du sommet du G20 de Brisbane, samedi et dimanche.

Plusieurs pays de l'est dont la Pologne s'opposent à cette livraison et conseillent à la France de ne pas respecter son engagement. Une annulation coûterait cher à la France. Ces bâtiments, véritables "couteaux suisses" de la marine en raison de leur polyvalence sont l'un des fleurons de l'industrie française et sont vendus 1,2 milliard à la Russie.

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