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Alstom : Siemens et Mitsubishi promettent 1 000 emplois en trois ans
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Offre de reprise

Siemens doit en principe dévoiler ce lundi ses intentions quant au rachat de l'entreprise française, mais les contours de son offre conjointe avec le japonais Mitsubishi Heavy Industries restent encore flous.

Le dossier Alstom n'en finit plus. Il vire même à une vraie guerre des chiffres. Si General Electric a fait une offre ferme de 12,35 milliards d'euros pour acquérir la branché énergie du groupe français. Une offre assortie d'une promesse d'embauche de 1 000 personnes sur trois ans. Mais l'industriel américain n'est pas le seul sur le coup. Ainsi, Siemens doit en principe dévoiler ce lundi ses intentions, mais à l'heure actuelle les contours de son offre conjointe avec le japonais Mitsubishi Heavy Industries restent encore flous. Toutefois selon des informations du Figaro, Les groupes japonais et allemand vont s'aligner sur les promesses de l'américain General Electric et promettre eux aussi 1 000 emplois en trois ans. Une rencontre est prévue à 15h30 entre les PDG de Mitsubishi Heavy Industries et Siemens d'une part, et d'autre part le comité d'administrateurs d'Alstom chargé d'examiner les offres. 

Concrètement, selon des informations du Monde, Siemens  "ne proposerait plus de créer deux sociétés, l'une dans l'énergie à domination allemande, l'autre dans les transports à domination française, comme il était envisagé au départ, mais de reprendre uniquement les activités turbines à gaz d'Alstom, pour un montant d'environ 4 milliards d'euros".

Toujours selon Le Monde, Siemens aurait proposé au japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) de participer à son offre. Ce dernier serait notamment prêt à reprendre, au sein d'une société commune dont les contours restent à dessiner, l'activité de turbines à vapeur d'Alstom, qui comprend les « Arabelle » utilisées dans les centrales nucléaires françaises en activité et dans les futurs EPR, les réacteurs de troisième génération.

Alstom s'est pour l'instant prononcé en faveur d'un rachat de sa branche énergie par General Electric dans le cadre de l'offre ferme faite de 12,48 milliards d'euros, valable jusqu'au 23 juin. Le gouvernement français, qui s'est octroyé le mois dernier par décret un droit de regard sur les transactions concernant les secteurs vitaux pour le pays, n'a pas encore accepté cette offre.

lu sur Le Figaro.fr

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