Fukushima : trois ans après le drame, le Japon n'est toujours pas tiré d'affaire <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Fukushima : trois ans après le drame, le Japon n'est toujours pas tiré d'affaire
©

Souvenir présent

Le 11 mars 2011, un tsunami ravageait la cote orientale de l'île, provoquant la mort de 15 880 personnes, avant d’engendrer un terrible accident nucléaire à la centrale de Fukushima.

Le Japon célèbre ce mardi un bien triste anniversaire. Il y a trois ans, le 11 mars 2011, un tsunami ravageait la cote orientale du pays, provoquant la mort de 15 880 personnes, avant d’engendrer un terrible accident nucléaire à la centrale de Fukushima. Conséquence directe de l'explosion :  1 500 et 2 000 personnes seraient mortes de problème de santé insurmontables dans les mois qui suivirent. Trois ans plus tard, une partie de la centrale de Fukushima Daiichi est toujours plongée dans le chaos. Près de 450 000 tonnes de liquides radioactifs ont été accumulées dans des réservoirs. Aujourd’hui Tepco, l'entreprise qui gère la centrale, entend démanteler quatre des six réacteurs du site. Cela devrait prendre entre 30 et 40 ans. Des milliers d'ouvriers sont à la tâche chaque jour.

Malgré le drame, le Premier ministre japonais Shinzo Abe veut poursuivre l'énergie nucléaire, en contradiction avec son prédécesseur qui, au lendemain de Fukushima, avait annoncé un objectif de "zéro nucléaire" d'ici à 2040. Une question stratégique pour un archipel très dépendant du pétrole et du gaz étrangers, et qui rêve d'indépendance énergétique. En désaccord, les citoyens ont commencé à se rebeller contre les autorités. Le week-end dernier encore, des milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs villes du pays, et notamment à Tokyo, pour crier leur inquiétude face à un avenir incertain. Mais la contestation semble faiblir, de plus en plus résignée. 

A l'étranger, la catastrophe de Fukushima appuie le discours des militants écologistes, qui réclament la fin du nucléaire, et notamment en France où la question est sensible. Sur les 58 réacteurs français, certains nécessitent d'importants travaux pour continuer d'exister. A Paris, Europe Ecologie-Les Verts appelle à un rassemblement ce mardi sur la place de la Bastille. 

Lu sur France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !