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Moscow Mule et cocktails vegans : petite liste des long drinks tendances de l’été
©ERIKA GOLDRING / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

À consommer avec modération

Quel sera le cocktail de l’été ?

Baptiste  Bochet

Baptiste Bochet

Journaliste et rédacteur spiritueux et mixologie pour La Revue du Vin de France, Excellence Rhum, Rumporter, le HuffPost, Cocktail Molotov et bien sûr le blog de Colada. 

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Atlantico.fr : Les cocktails vegans et légers sont très tendances cette années, seront-ils élu comme cocktail de l’été ?

Baptiste Bochet : Cette année on assiste à une consommation de cocktails de plus en plus léger avec des taux d’alcools relativement faible et de nombreux fruits et légumes. On reste dans la tendance d’un cocktail entre 9 et 12 degrés d’alcool comme le Spritz ou le Moscow Mule … Un cocktail d’été se doit d’être rafraîchissant avec des saveurs prononcées mais pas trop intenses car il faut éviter l’écoeurement éventuel. Il est possible que nous restions sur nos acquis, il n’y a pas eu de communication à cause du confinement autour des futures tendances donc les bars sont quelque peu dans l’incertitude. La priorité est plus à la survie qu’à l’établissement du nouveau cocktail de l’été donc  nous pouvons en rester au Moscow Mule.

À quoi est-dû le succès du Moscow Mule ?

Baptiste Bochet : Quand on parle de cocktail de l’été, on parle d’un mix de trois ingrédients dans lequel on rajoute des glaçons, une tranche d’orange et de citron et on a le cocktail. Le Moscow Mule s’inscrit dans cela. Les tendances de cocktails ne sont pas établies par des bars à cocktail mais par des industriels. On a eu le Spritz, le Moscow Mule et cette année la Villa Schwepps annonce le London Mule, le Moscow Mule avec du Gin. Cependant, le Dark and Stormy pourrait faire son apparition mais il faudrait qu’il soit renommé, ce cocktail c’est du Rhum, du citron vert et de la Ginger Beer. Le Moscow Mule s’en est inspiré lorsqu’il est arrivé dans les années 40 quand la vodka est arrivé sur le continent Américain. 

Est-ce possible que le London Mule sonne le retour du Gin ?

Baptiste Bochet : Le Gin n’est pas mort. Il est très CSP+ et cela se voit au niveau du packaging, du discours. On a annoncé plusieurs fois la folie du Gin mais cela reste un marché de niche. On vend autour de quatre à cinq millions de bouteilles de Gin en France chaque année alors que la vente de rhum se situe autour de 150 millions, le whisky autour de 250 millions et les anisettes 150 millions. Le London Mule a des chances de percer à Paris auprès d’un public d’initiés mais je mise plus sur le Dark et Stormy qu’on peut aussi appeler le Jamaican Mule. 

Lorsque l’on parle des cocktails « Mules », c’est la Ginger Beer que l’on met en avant. Pourquoi est-elle ce soda est si apprécié ?

Baptiste Bochet : Le Moscow Mule a préparé le terrain de son arrivée, c’était une limonade au gingembre alcoolisé et la vodka était complètement écrasée par la Ginger Beer. 

La Ginger Beer est devenu le soda à la mode grâce aux industriels qui l’on mis un peu partout. C’est quelque chose de nouveau en France et depuis quelque temps on en trouve plusieurs marques dans les supermarchés. Au delà du spiritueux, dans le Moscow Mule c’est par le gingembre et son côté healthy de la Ginger Beer qui donne un goût de reviens-y. 

Baptiste Bochet est journaliste et rédacteur spiritueux et mixologie pour La Revue du Vin de France, Excellence Rhum, Rumporter, le HuffPost, Cocktail Molotov et bien sûr le blog de Colada (https://www.colada.fr/). 

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