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Le bois dont je suis fait de Julien Cigana et Nicola Devort : du Pagnol passé au noir, ambitieux et réussi
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Atlanti-Culture

Laurent Cheronnet

Laurent Cheronnet

Laurent Cheronnet est chroniqueur pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.). Culture-Tops a été créé en novembre 2013 par Jacques Paugam , journaliste et écrivain, et son fils, Gabriel Lecarpentier-Paugam, en Master d'école de commerce, et grand amateur de One Man Shows.

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THEATRE

Le bois dont je suis fait

De et par Julien Cigana et Nicola Devort

Mise en scène :  Clotilde Daniault

Lumière :  Philippe Sourdive


INFORMATIONS

Théâtre de Belleville

94, rue du Faubourg du Temple

75011 Paris

Tel : 0148067234

Durée : 1h30
Dimanche à 20h30 et Lundi  à 21h15

Jusqu’au 25 mars  ( relâche les 17 et 18 mars)

www.theatredebelleville.com


RECOMMANDATION 

           EXCELLENT

THEME

Autour d’une mère malade, compréhensive et intuitive, d’un père autoritaire et intolérant , de leurs deux fils dont l’un vit sous le même toit avec son épouse et leur jeune enfant,  l’autre cherchant a exister au dehors, les relations familiales se tendent parfois avec violence, offrant un tableau saisissant et grinçant d’une famille française de la classe moyenne dans une ville méridionale.


POINTS FORTS

  • Le brio des deux comédiens qui passent avec une aisance et une rapidité déconcertantes d’un personnage à l’autre ( sept au total).
  • Des dialogues ciselés et percutants pour des personnages bien individualisés .
  • Des sons du quotidien et des notes musicales pour souligner à dessein cet « enfer » familial.
  • Une salle conviviale très proche de la scène
  • Un décor minimaliste, des costumes et des lumières sombres à souhait.
  • Des retrouvailles autour d’apéritifs et de repas, réalités bien françaises .


POINTS FAIBLES

Il faut quelque temps d’adaptation pour s’habituer au passage d’un personnage à l’autre tant les comédiens virevoltent avec un très grand talent entre les rôles ( mais ensuite, c’est un point fort…)


EN DEUX MOTS

Il est heureux que le personnage de la mère apporte un peu de douceur et d’empathie à cette fresque aux touches « pagnolesques », sensible et décapante, de la vie familiale, et dont les textes sont interprétés avec une grande sensibilité  par deux excellents comédiens.

LES AUTEURS

  • Nicolas Devort a créé sa compagnie de théâtre « Qui va piano » en 2005 ; Il écrit et produit ses spectacles.
  • Julien Cigana, originaire de Bordeaux, vit dans le Sud Ouest ; il a rencontré Clotilde Daniault, qui signe la mise en scène, à l’école de théâtre Claude Mathieu.

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