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Violette figasse : ce n'est pas Genêt, mais c'est aussi sympathique que noir
©Solimoov

Atlanti-Culture

Antoine Legrand

Antoine Legrand

Antoine Legrand est chroniqueur pour Culture-Tops

Voir la bio »
COMEDIE MUSICALE
VIOLETTE FUGASSE.Méfiez-vous du petit personnel
 de Sandrine Montcoudiol

mise en scène: Marc Locci

avec Sandrine Montcoudiol et Julien Gonzales

lumières : James Angot

INFORMATIONS

Akteon Théâtre

11 Rue du Général Blaise
75001 Paris

Téléphone : 01 43 38 74 62

Jusqu’au 28 Décembre

Mercredi et vendredi à 20h

RECOMMANDATION 

          EXCELLENT

THEME

Alors qu’un Gala se prépare au sein de la demeure de la grande cantatrice FedoraChapovna, sa fidèle employée de maison, Violette, nous conte son quotidien au service de Madame. Cette sympathique Stéphanoise, accompagnée par l’accordéoniste Julien, passe alors en revue son passé, ses rêves et ambitions, dévoilant au passage une facette bien plus sombre que ne laisserait imaginer sa bonhomie apparente.

POINTS FORTS  

  • - Un duo d’acteurs éminemment sympathique

  • - Un récit qui vrille brillamment vers le macabre

  • - Des chansons vraiment drôles et enjouées...

POINTS FAIBLES

  • - Certains effets comiques trop souvent répétés

  • - Un final qui arrive trop brutalement

 EN DEUX MOTS

Une belle surprise que cette rencontre avec la pipelette Stéphanoise Violette Fugasse et le musical Julien ! Si le récit nous laisse penser à une comédie de mœurs sur fond social dans son introduction, il opère un véritable virage à 180 degrés à mi-parcours. Les chansons deviennent alors particulièrement grinçantesconférant une ambiance macabre et cruelle assez jubilatoire. On lorgne du côté de Jean Pierre Jeunet ou Sylvain Chomet avec un véritable entrain, même si l’on doit bien admettre que certaines répétitions comiques et un final trop rapide noircissent quelque peu un tableau très réjouissant.

UN EXTRAIT

“Maudite clochette, et maudit métier”

L'AUTEURE

Après des études de chant (médaille d’or) et de théâtre au Cours Florent, Sandrine Montcoudiol démarre avec Opéra éclaté où Oliver Desbordes lui offre le rôle d’Odette dans Dédé, celui de Miss Hampton dans La Belle de Cadix, ainsi que plusieurs rôles de composition dans ses spectacles de music-halls. Elle est l’alto du quintette a capella Cinq de cœur, qui connaît le succès auprès de la critique et du public : théâtres du Palais Royal, de la Comédie Caumartin, Pépinière Opéra, Ranelagh. Le quintette se produit au Rive Gauche dans son spectacle Métronome. Son goût pour la mise en scène naît de la création des spectacles avec ce quintette. Tout en continuant de chanter et de jouer dans diverses productions, Sandrine Montcoudiol assiste Olivier Desbordes dans la mise en scène de Lost in the stars en 2012, puis dans celle du Malentendu, de Camus, en 2013.  

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