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"La Vie parisienne ou presque…" : dynamique et bon enfant, dans le genre potache et café-théâtre
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Philippe Jousserand pour Culture-Tops

Philippe Jousserand pour Culture-Tops

Est chroniqueur pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).  Culture-Tops a été créé en novembre 2013 par Jacques Paugam , journaliste et écrivain, et son fils, Gabriel Lecarpentier-Paugam, 23 ans, en Master d'école de commerce, et grand amateur de One Man Shows.
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SPECTACLE
La Vie parisienne ou presque…
D’après Jacques Offenbach, Meilhac et Halévy
Adaptation libre de David Koenig
Mise en scène: Philippe d’Avilla
Avec Cathy Arondel ou Ariane Carmin, Julie Lemas ou Clara Soares, Gregory Juppin ou Julien Rouquette, David Koenig, Simon Legendre ou Tristan Garnier
INFOS & RÉSERVATIONS
Théâtre Daunou
7, rue Daunou 75002 Paris
Tél. : 01 42 61 69 14
 Du mardi au samedi à 19h
 http://www.theatre-daunou.com
RECOMMANDATION : BON
THÈME                                                                                                            
Quatre comédiens-chanteurs et leur pianiste ronchon attendent un cinquième camarade pour interpréter « La Vie parisienne » d’Offenbach, mais il ne vient pas. Qu’importe ! Pleins de bonne volonté, ils se lancent à quatre pour jouer et chanter tous les rôles, bien qu’à cinq c’eût déjà été difficile…
POINTS FORTS
1) C’est un petit spectacle assez plaisant qui reprend en abrégé et sans grands moyens l’intrigue et les chansons de « La Vie parisienne » d’Offenbach. Ce qui explique le « presque » du titre. Quelques accessoires, beaucoup de costumes, plusieurs rôles pour chaque comédien, et l’affaire est faite !
2) Ici est appliqué le vieux principe de la mise en abyme, le théâtre dans le théâtre. Deux histoires gigognes nous sont racontées en même temps : celle bien connue de l’opéra bouffe d’Offenbach et celle d’une petite troupe d’artistes de seconde zone qui font leur possible pour le chanter en entier et jusqu’au bout, bien qu’ils confondent parfois leur vie personnelle avec celle de leur personnage.
3) L’esprit café-théâtre qui règne sur le plateau est bon enfant. On sent une vraie énergie et une volonté d’amuser en s’amusant chez chacun, tous se dépensant sans compter. Et l’on est heureux de réentendre une fois encore tous les tubes d’Offenbach. D’ailleurs dans la salle, le public ne se prive pas de les chantonner !
4) Le spectacle est à 19h. L’horaire est idéal, ou pour retrouver des amis à la sortie du travail et finir la journée en chansons, ou pour commencer la soirée avant de rejoindre un restaurant du quartier de l’Opéra...
POINTS FAIBLES
1) Même - ou plutôt surtout - lorsqu’on joue des ringards, il convient de le faire avec beaucoup de précision. (Voir actuellement le triomphe mérité des « Faux British » au Théâtre Saint-Georges.) Mais ici la mise en scène flotte souvent et certaines blagues tombent à côté. D’ailleurs il n’est jamais dit qui sont ces comédiens, pourquoi ils manquent à ce point de moyens, pourquoi ils n’ont pas de décor à eux…
2) La distribution n’est pas la même tous les soirs, deux interprètes tournent sur chaque rôle. La représentation à laquelle nous avons assistée était nettement mieux chantée que jouée.
EN DEUX MOTS
Un petit spectacle imparfait mais dynamique qui permet de réentendre dans la bonne humeur les grands airs de « La Vie parisienne ».
UN EXTRAIT
« Je suis Brésilien, j'ai de l'or,
Et j'arrive de Rio-Janeire
Vingt fois plus riche que naguère,
Paris, je te reviens encor ! »
L’AUTEUR
Né à Cologne  en 1819, fils d’un musicien, Jacques Offenbach est envoyé à Paris pour étudier le violoncelle. Il devient soliste et intègre en parallèle l’orchestre de l’Opéra-Comique. Il écrit des mélodies légères, devient directeur musical de la Comédie-Française et ouvre son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens, en 1855 pour y faire représenter ses œuvres.
Premier opéra bouffe et premier succès : « Orphée aux enfers ». Suivront « La Belle Hélène », « La Vie parisienne », « La Grande-Duchesse de Gérolstein », « La Périchole », « Les Brigands »… Il meurt en 1880 à quelques jours de la première de son opéra « Les Contes d’Hoffmann ».

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