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Consommer mieux, c'est possible : un seul mot d’ordre, l’action !
©Reuters

Bonnes feuilles

Nous sommes tous des consommateurs et nous pouvons orienter nos achats en fonction de nos valeurs les plus profondes. Que vous soyez novice en la matière ou déjà engagé dans cette démarche, vous trouverez dans cet ouvrage un programme sur mesure pour consommer en conscience et de façon équitable. Extrait de "J'arrête de surconsommer" de Marie Lefèvre et Herveline Verbeken aux Editions Eyrolles (1/2).

Marie Lefèvre

Marie Lefèvre

Marie Lefèvre est l'auteur du blog "La Salade à Tout", dans lequel elle partage son quotidien et son aspiration à une vie plus saine et plus simple.

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Herveline Verbeken

Herveline Verbeken

Herveline Verbeken est l'auteur du blog "Sortez de vos conapts", dans lequel elle échange sur les questions environnementales et sociétales.

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À quoi bon… Qui n’a jamais entendu cette combinaison de trois petits mots dans un coin de sa tête, cette microphrase qui nous paralyse et justifie notre inertie ?

À quoi bon refuser un sac plastique, ce n’est pas ça qui va changer la face du monde ?

À quoi bon vouloir se passer de produits industriels alors que je respire la pollution tous les jours ?

À quoi bon payer plus cher un produit bio alors que le bio n’est même pas 100 % bio ?

À quoi bon réduire mes déchets alors que personne d’autre autour de moi ne le fait ?

À quoi bon limiter ma consommation de viande alors que la plupart des gens en mangent deux fois par jour ?

Un certain sentiment d’impuissance…

Au quotidien, nous pouvons être envahis de pensées limitatives telles que « je ne suis pas capable » ou « je n’ai pas le temps », mais l’une des plus tenaces est bien « à quoi bon… ». Cette pensée-là est particulièrement néfaste dans notre rapport à la surconsommation, car nous nous sentons impuissants et littéralement engloutis. Franchement, on est tous passés par là à un moment ou à un autre, nous les premières !

Alors que nos valeurs profondes nous porteraient vers l’espoir d’un monde plus juste, d’un mode de vie plus respectueux de la planète, d’un chemin vers l’altruisme et la coopération, nous sommes noyés par des informations anxiogènes matraquées par les médias. Lorsqu’on allume son poste de télévision ou de radio, sur dix informations, neuf concernent la crise économique, les conflits ou les catastrophes environnementales. Notre défaitisme est entretenu et amplifié au quotidien par ce tableau funeste et sans perspective. Et nous, petites gouttes d’eau perdues au milieu de l’océan, nous avons souvent l’impression que ce monde n’est pas le nôtre et que nous n’y trouvons pas notre place.

La légende du colibri

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ces agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? – Je le sais, répondit le colibri, mais je fais ma part. » Et si on s’amusait à inventer la fin de l’histoire ? Après avoir levé un sourcil interrogatif, le tatou réfléchit rapidement et en vint à la conclusion que ce n’était pas en restant assis sans rien faire que le feu allait s’éteindre tout seul. Bien que sceptique, il se leva pour accompagner le colibri, bientôt rejoint par les autres animaux de la forêt, qui avaient repris espoir en voyant ces deux-là s’agiter de la sorte. Bien sûr, certains animaux continuèrent à penser que tout cela était inutile, mais ils furent agréablement surpris lorsque la dernière braise fut éteinte. D’avoir œuvré ensemble pour sauver leur forêt, tous les animaux vécurent dorénavant en paix en prenant le plus grand soin de leur habitat commun.

Comment m’extraire de ce sentiment d’impuissance? Un seul mot d’ordre : l’action !

Comme le tatou, ce n’est pas en restant assis sans bouger que les choses vont s’arranger comme par miracle. Il ne s’agit pas de se leurrer en pensant que nous allons changer le monde seuls, mais ce qui est certain, c’est que l’enthousiasme est contagieux ! Clé n° 1 : Éteindre les infos La manière la plus sûre de rompre la fascination oppressante pour l’actualité, c’est d’éteindre la télévision… et surtout au moment du JT.

D’autres sources d’information plus équilibrées et moins stressantes existent. Elles expliquent posément les faits, leurs causes, leurs ramifications, sans qu’un flot d’images anxiogènes ne brouille notre faculté de compréhension. Il ne s’agit pas de se couper du monde, mais d’obtenir un filtre permettant de raisonner de manière constructive, plutôt que de subir une avalanche de faits sans aucune porte de sortie.

La peur paralyse, là où la connaissance permet d’avancer. Déconnectez-vous des médias qui vous annoncent tous les malheurs qui se sont produits sur la planète aujourd’hui et recentrez-vous sur ici et maintenant, sans attendre des directives venant d’en haut.

Extrait de "J'arrête de surconsommer" de Marie Lefèvre et Herveline Verbeken aux Editions Eyrolles

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