Facebook : les adolescents s'en détournent... à cause de leurs parents<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Facebook : les adolescents s'en détournent... à cause de leurs parents
©Reuters

Pas cool

L'arrivée massive des parents sur Facebook fait fuir les jeunes utilisateurs qui ont peur de perdre leur liberté.

Les parents sont-ils en train de tuer Facebook ? Une étude menée sur les adolescents de huit pays européens démontre que les adolescents se désintéressent peu à peu du réseau social à cause de la présence en trop grand nombre d'adultes. Les jeunes se sentiraient désormais trop gênés pour poster des contenus sur Facebook, de peur que leurs parents tombent dessus.

Résultat : des alternatives telles que Snapchat (partage de photos) et WhatsApp (discussion instantanée entre utilisateurs de smartphones) montent en puissance. Selon le Professeur Daniel Miller, de la College University de Londres, les jeunes sont même désormais "embarrassés d'être associés" à Facebook : "Les jeunes s'en détournent en masse et se dirigent vers de nouveaux réseaux sociaux pendant que les pires personnes, à savoir leurs parents, continuent à utiliser Facebook". 

Du coup, le réseau social numéro un dans le monde semble de plus en plus pâtir d'une image ringarde. "Vous ne pouvez pas être jeune et libre si vous savez que vos parents peuvent accéder à toutes vos indiscrétions. Facebook n'est tout simplement plus cool, explique Daniel Miller. Les parents ont fait de Facebook un moyen pour la famille de rester connectée".

L'étude montre toutefois que de nombreux adolescents utilisent également Facebook dans un but familial, afin de rester en contact avec les frères et sœurs qui ont quitté la maison. Reste à Mark Zuckerberg à trouver une idée pour rétablir l'image jeune et branchée de Facebook.

Lu sur le Daily Mail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !