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A Hong-Kong, un sac Louis Vuitton suffit pour emprunter de l'argent
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Touche pas au Gucci

Les sacs à main de luxe ont la cote après des prêteurs sur gage de la mégalopole chinoise. Et les femmes en profitent.

L'un des moyens les plus faciles d'emprunter de l'argent à Hong-Kong ? Confier son sac à main de luxe à un prêteur sur gage. Selon le Wall Street Journal, ce serait la nouvelle tendance parmi les femmes riches – temporairement fauchées – de la mégalopole chinoise.

La raison est simple : les sacs portant la marque des plus grands designers ne perdraient quasiment pas de valeur par rapport à leur prix de vente, ce qui en ferait des gages sûrs pour les prêteurs au même titre qu'une voiture ou un bien immobilier.

Yes Lady Finance Co., un groupe fédérant plus de 200 prêteurs sur gage pratiquant ce genre d'échanges à Hong-Kong, offrirait des emprunts en moins d'une demi heure en échange d'un sac Gucci, Chanel, Hermès ou Louis Vuitton. En déposant un Hermès Birkin, dont la valeur peut grimper jusqu'à 117 000 €, on peut ainsi s'attendre à un prêt de plus de 15 000 €.

Pour récupérer le bijou, les clientes devront ensuite rembourser la somme dans les quatre mois suivants avec des intérêts de 4% par mois. Selon le Wall Street Journal, rares sont celles qui ne se démènent pas pour récupérer leur sac. Plus surprenant en revanche : un emprunteur sur cinq déposant un sac de designer en gage serait un homme. Avec ou sans l'accord de leur femme, c'est une autre histoire...

Lu sur The Wall Street Journal

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