Rachida Dati demande l'interdiction de la BD "Rachida, au nom des pères" à paraître mercredi <!-- --> | Atlantico.fr
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Rachida Dati assigne devant le juge des référés de Versailles l'éditeur de la BD "Rachida, au nom des pères".
Rachida Dati assigne devant le juge des référés de Versailles l'éditeur de la BD "Rachida, au nom des pères".
©Reuters

Censure ?

La BD s'intéresse notamment à "découvrir l'identité du père" de la députée européenne.

Rachida Dati n'est pas contente… La bande dessiné "Rachida, au nom des pères" à paraître mercredi n'est en effet pas du goût de l'ancienne Garde des Sceaux qui cherche donc à faire interdire sa publication.

Rachida Dati a ainsi assigné lundi 12bis, l'éditeur de la bande dessinée, devant le juge des référés de Versailles dans le département des Yvelines. L'actuelle députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris réclame donc à la justice "à défaut d'interdiction" la publication d'un bandeau sur chaque exemplaire de l'ouvrage sur lequel serait inscrit que la BD porte atteinte à sa vie privée mais aussi à celle de sa fille. Rachida Dati réclame également 100 000 euros de dommages et intérêts à l'éditeur.

Les auteurs de la BD, Bernard Swysen et le journaliste Yves Derai, qui a également écrit une biographie de Rachida Dati, ne cherchaient pourtant qu'à divertir avec leur BD. La quatrième de couverture indique en effet qu'en "s'appuyant sur une enquête rondement menée par un mystérieux détective qui cherche à découvrir l'identité du père de sa fille Zohra, les auteurs revisitent avec humour l'incroyable parcours de la beurette de Chalon-sur-Saône" rappelant que "Rachida Dati est à la fois un symbole, une star et une énigme" qui "ne laisse personne indifférent".

C'est bien ce qui pose problème aux avocats de Rachida Dati qui dénoncent le fait que le thème de la recherche de paternité de Zohra, la fille de la députée européenne, "touche à une des parties les plus intimes de la vie privée de Madame Dati comme celle de sa fille" ajoutant que "l'humour ou la caricature ne suffisent pas à excuser cette atteinte grave". 

Lu sur TF1 News

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