Corée du Sud : les minijupes pourraient bientôt être interdites par une loi

Fin des minijupes en Corée du Sud ? Il se pourrait bien. La présidente Park Geun-hye a en effet approuvé un nouveau décret gouvernemental obligeant les personnes qui s'exposent trop dans les lieux publics à payer une amende équivalente à 34,5 euros. Cette nouvelle loi pourrait donc entraîner la fin des minijupes dans le pays.

Cette "loi de la surexposition" a déjà reçu de nombreuses critiques. Pour protester, des célébrités coréennes ont ainsi publié des photos sur lesquelles elles portent des vêtements provocants, tandis que d'autres assurent que la loi devrait être perçue comme un texte autoritaire.

Les stars coréennes ne sont pas les seules à s'être soulevées contre cette loi. Les leaders d'opposition en Corée du Sud ont en effet également été très critiques vis-à-vis de ce texte qu'ils dénoncent déjà comme allant contre la liberté d'expression. Le membre du Parti démocratique Ki Sik Kim s'est notamment demandé sur Twitter "pourquoi l'état interfère-t-il avec la façon dont les citoyens s'habillent ?"

Et les Coréens de dresser une comparaison entre la présidente et son père Park Chung-hee, en charge du pays entre 1963 et 1979. Sous son leadership, les jupes qui se terminaient 20 centimètres ou plus au-dessus du genou étaient interdites.

Les minijupes connaissent un véritable succès en Corée du Sud depuis plusieurs mois notamment en raison de la mode lancée par les chanteuses de K-pop, un genre de musique particulièrement populaire depuis quelques années dans le pays.