L'astéroïde Apophis percute la Terre : ce n'est pas pour 2036 non plus<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
Apophis est un astéroïde comme celui-ci
Apophis est un astéroïde comme celui-ci
©D.R.

Mauvais calcul

Les chercheurs de la NASA ont effectué de nouveaux calculs et il semble que l'astéroïde Apophis passera à côté de notre planète en 2029 et 2036.

Ouf, restons calme. Alors que des calculs montraient qu'il y avait 2,7 % de possibilités que l’astéroïde Apophis impacte la Terre en 2029, il semble que les chercheurs soient revenus sur leurs pronostics. Idem pour ceux qui avaient été réalisés pour 2036. D'après les spécialistes, l'astéroïde ne touchera pas notre planète, ni à l'une, ni à l'autre de ces dates.

Pourtant l'astéroïde devrait grossir au fil du temps. Thomas Müller, scientifique à l’Institut Max Planck de physique extraterrestre à Garching, en Allemagne, l'a expliqué à l’AFP. "L’augmentation de 20 % en diamètre, de 270 à 325 mètres, se traduit par une augmentation de 75 % dans nos estimations du volume de l’astéroïde ou de sa masse" prévient-il. L’albédo d’Apophis qui correspond à sa capacité à renvoyer la lumière, a quant à lui été annoncé inférieur à ce qui avait été supposé.

Ces nouveaux éléments apportent donc un peu de sérénité. Il n'y aura pas d'impact ni pour 2029, ni pour 2036. Don Yeomans, de la NASA, a en effet affirmé qu’avec "les nouvelles données fournies par les observatoires astronomiques Magdalena Ridge au Nouveau Mexique et Pan-STARRS à Hawaï, ainsi que des données très récentes fournies par le radar de Goldstone, [ils ont] effectivement exclu la possibilité d’un impact entre la Terre et Apophis en 2036. Les risques d’impact sont maintenant inférieurs à un sur un million". Vous pouvez donc dormir tranquille...

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !