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Twitter : les messages diffamatoires publiés en état d’ivresse sont tolérés… un certain temps seulement
©

Bourré

Poster un message diffamatoire sur Internet quand on est ivre pour l’effacer après avoir dessoûlé ne devrait pas entraîner de poursuites pénales au Royaume-Uni.

L’ivresse n’excuse pas tout mais pourrait bien permettre à certains Anglais d’éviter la prison. Alors que de plus en plus de Britanniques sont condamnés pour avoir publié sur Twitter des propos diffamatoires et racistes, le Directeur des Poursuites Pénales Keir Starmer assure que prétendre que les messages ont été postés en état d’ivresse puis les effacer peut être une bonne issue de secours !

Le Britannique explique ainsi au Telegraph que les poursuites ne devraient pas être nécessaires si le message incriminé est retiré, soit pas l’utilisateur soit par le fournisseur de services, et si elle n’était pas destinée à un large public.

Keir Starmer ajoute par ailleurs : Selon les nouvelles directives, la justice doit désormais démontrer que les messages publiés sur Internet sont extrêmement offensants […] et qu’ils ont causé de la détresse et des angoisse à la victime.

Il encourage par ailleurs les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter à prendre des mesures rapides et efficaces pour retirer les messages offensants publiés sur leurs sites.

La Telegraph assure que les poursuites liées aux messages diffamatoires postés sur Internet sont en constante augmentation. Selon le journal, quand il n’y avait aucune poursuite pénale pour de tels commentaires il y a encore dix-huit mois, on en compte aujourd’hui entre 50 et 60 et il pourrait y en avoir des milliers dans le futur.

Lu sur The Telegraph

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