Russie : ressusciter un mammouth ? Des chercheurs vont essayer<!-- --> | Atlantico.fr
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Un jour verra-t-on des mammouths traverser les rues dans Paris ?
Un jour verra-t-on des mammouths traverser les rues dans Paris ?
©Flickr / Gisella!!

Hibernatus

En Sibérie, des scientifiques russes prétendent avoir découvert des cellules de mammouth au noyau apparemment "vivant", qui pourraient peut-être permettre le clonage.

Un mammouth en Sibérie ! Ce n'est pas de la science-fiction, ni le nouveau film de Steven Spielberg. Simplement des scientifiques russes qui affirment avoir découvert des bouts de tissus de l'animal. Et comble de cette découverte, des cellules auraient conservé leur noyau. "Nous avons pu observer immédiatement sur place avec notre microscope portable que le noyau de certaines cellules était colorié" a indiqué Sergueï Fedorov de l'Université fédérale russe du nord-est de la République de Sakha (Iakoutie), membre de l'expédition. Une "excellente" nouvelle selon eux. 

Mais quelle conséquence a cette découverte. C'est très simple. "Si ce résultat se confirme au laboratoire de Séoul, ces noyaux de cellules somatiques qui contiennent le génome complet de l'individu permettront de procéder au clonage du mammouth, comme le prévoit notre accord avec (la Fondation sud-coréenne pour la recherche en biotechnologie) Sooam" a expliqué l'expéditeur. L'accord signé en mars entre Sooam et l'Université fédérale russe prévoit des recherches conjointes en vue de créer un mammouth, disparu il y a 10 000 ans de la surface de la Terre. L'un des pionniers du clonage, le Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, une personnalité controversée de Sooam, a participé à cette expédition. Hwang Woo-Suk est un spécialiste controversé du clonage. Il avait annoncé avoir réalisé deux "premières mondiales" en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait des cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage.

La première étape du clonage, la plus difficile, sera de restaurer des cellules en isolant des tissus bien conservés, dotés de gènes en bon état. Ensuite, il faudra transférer le noyau de cellules de mammouth dans des ovules énucléés d'éléphant, dans le but de produire des embryons pourvus d'un ADN de mammouth, qui seraient ensuite placés dans l'utérus d'une éléphante d'Asie. Les scientifiques admettent que les chances de réussir sont faibles, mais pensent que ce clonage est possible. Les anti-clonage se sont déjà manifestés pour s'opposer à cette étude.

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