Des scientifiques auraient identifié l'enzyme responsable de l'odeur corporelle<!-- --> | Atlantico.fr
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déodorant odeur corporelle
déodorant odeur corporelle
©Domaine public Pixabay / CC0

Révolution pour les déodorants ?

Des scientifiques d'une université canadienne auraient trouvé l'origine de l'odeur corporelle provenant des aisselles. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à la fabrication de déodorants encore plus efficaces à l'avenir.

Selon une étude publiée au sein de la revue scientifique Nature ce lundi, des chercheurs de l'université de York, au Canada, se sont penchés sur la question de la mauvaise odeur corporelle, d'après des informations de la rédaction du Dailymail. 

Selon eux, "l'odeur corporelle humaine est produite par la transformation bactérienne de molécules" qui sont "sécrétées à la surface de la peau par les glandes apocrines." 

Selon les scientifiques, "les glandes apocrines s'ouvrent dans les follicules pileux", c'est-à-dire les zones qui contiennent les poils, "et se produisent généralement à haute densité sur des sites corporels spécifiques", tels que les aisselles, les mamelons et les organes génitaux externes. 

Les glandes en question ne sont pas directement liées aux odeurs corporelles désagréables, appelées thioalcools. Le processus serait en réalité plus complexe. Ces glandes libèrent un composé, le Cys-Gly-3M3SH, qui est ensuite consommé par des bactéries placées sous la peau, nommées Staphylococcus hominis. Lors de la consommation, ces bactéries produisent des thioalcools, responsables des mauvaises odeurs corporelles. 

Gavin Thomas, microbiologiste et chercheur principal de l'étude, s'est confié à la rédaction du Guardian : 

"Les bactéries absorbent la molécule et en mangent une partie, mais rejettent le reste. C'est l'une des molécules clés que nous reconnaissons comme une odeur corporelle."

Pour comprendre la raison, les scientifiques ont analysé les Staphylococcus hominis, et ont découvert une enzyme, qui convertit le Cys-Gly-3M3SH en thioalcool. Pour être certain de cette découverte, les chercheurs ont transféré l'enzyme responsable des mauvaises odeurs dans une autre bactérie, habituellement non liée aux odeurs, et ont affirmé sentir à nouveau de mauvaises odeurs.

Selon les chercheurs, cet élément aurait pu être hérité de nos ancêtres Homo sapiens. 

Ces travaux pourraient donc permettre de trouver de nouveaux déodorants à l'avenir, plus ciblés vers les bactéries responsables des mauvaises odeurs. 

Dailymail

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