La WWF alerte sur les conséquences d'une reprise économique pouvant aggraver la crise climatique<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Environnement
La WWF alerte sur les conséquences d'une reprise économique pouvant aggraver la crise climatique
©EVARISTO SA / AFP

Alerte

Pour permettre une sortie de crise « durable », le Fonds mondial pour la nature (WWF) appelle la France à modifier ses modes de consommation et de production, en partie liés à la situation provoquée du coronavirus.

Alors que la France et l’Union européenne réfléchissent à des propositions face à l’épidémie de coronavirus, le Fonds mondial pour la nature (WWF) appelle l'hexagone, lundi, à préparer la reprise économique sans faire exploser les émissions carbones. « Une relance [...] tournée vers la transition écologique », qui n’aggrave pas la crise climatique.

« Les premiers impacts de cette crise historique commencent déjà à être mesurés sur l’économie, l’emploi et la société et nous imposent de réfléchir sans attendre à la sortie de crise », relève l’ONG dans un communiqué.

La France a pris des mesures pour amortir le choc de la crise et un plan de relance est étudié actuellemet au sein de l’UE. Les ministres des Finances se retrouveront mardi pour tenter de mettre au point des propositions économiques communes.

Pour WWF, il faut parvenir à « une sortie de crise durable, résiliente aux risques climatiques et écologiques, et qui protège les citoyens des effets de la triple crise sanitaire-écologique-socioéconomique ». La crise sanitaire actuelle est liée en partie aux « pressions que nous exerçons sur la nature à travers nos modes de consommation et de production non soutenables », rappelle l’ONG. Elle propose ainsi de conditionner les aides publiques aux grandes entreprises et aux banques à leur contribution « à la transition écologique », de transformer le secteur agricole, les transports et l’énergie, de permettre aux territoires d’investir pour la relocalisation et l’adaptation au changement climatique.

Pour Isabelle Autissier, "la question qu'il faut se poser aujourd'hui est bien celle de notre rapport à la nature. Parce qu'il n'y a pas d'homme en bonne santé sur une planète malade", explique la présidente du WWF France. "La question qu’il faut se poser aujourd’hui est bien celle de notre rapport à la nature. Parce qu’il n’y a pas d’homme en bonne santé sur une planète malade" poursuit-elle. Les trois quarts des écosystèmes terrestres et les deux tiers des écosystèmes marins sont déjà dégradés », complète Véronique Andrieux, directrice générale, pour qui le « business as usual » n'est "plus une option". 

L'OBS

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !