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La compréhension d'un des derniers phénomènes cosmologiques identifié se poursuit mais sera encore longue
©Reuters

Flashs cosmiques

La ruée vers l'identification de la nature et de l'origine des "sursauts radio rapides" avance. Les enjeux entourant ce phénomène sont trés important pour la future compréhension de l'espace lointain. Si on constate de réels progrés depuis la fin 2019, la traque sera encore longue.

En 2007 sont détectés des flash radio extrêmement intenses situés à une distance de 200 000 années lumières par Duncan Lorimer de l’université de Virginie-Occidentale ainsi que l’un de ses étudiants : David Narkevic. Ils travaillaient alors à la détection de « pulsar » : des étoiles à neutrons tournant très rapidement sur elles-mêmes.

Pendant des années ce phénomène demeure inexpliqué et surnommé le « sursaut de Lorimer », le phénomène demeure largement inexpliqué même s’il interloque de nombreux astronomes. Toutefois en 2013, le télescope Parkes, opéré par Dan Thorton, de l’université de Manchester, détecte quatre nouveaux sursauts similaires à celui de Duncan Lorimer. Thorton est estomaqué par l’énergie se dégageant de ses flashs : « En un millième de seconde, c’est au moins la quantité d’énergie émise par le Soleil en un jour qui est relâchée".

Depuis 2013 une véritable ruée vers les FRB (sursauts radio rapides) a démarré chez les astronomes dans le monde entier afin de pouvoir comprendre la nature et l’origine de ce nouveau phénomène cosmique. Plusieurs théories sont alors envisagées : évaporation de trous noirs, effondrement d’étoiles supermassives particulièrement violents, collision d’étoiles à neutron avec d’autres objets cosmiques voire fusion entre deux étoiles [à neutron] …. Par leur caractéristiques (rotation très rapide, champ magnétique puissant…) les étoiles à neutron partent comme favorites.

En 2016, le phénomène se complexifie. Grâce au télescope d’Arecibo, la chercheuse Victoria Kaspi de l’université Mc Gill (Canada) découvre un premier « répétiteur ». Il s’agit du même phénomène mais localisable grâce à des flash à répétition : dans ce cas précis l’équipe de Kaspi enregistre dix flashs dont six à intervalle de dix minutes. Dés lors il pourrait s’agit de deux mécanismes au sein du même phénomène ; compliquant son identification.

Depuis lors de nombreux autres FRB ont été détectés partout dans le monde jusqu’en Aout 2019 où le télescope Askap qui accrédite l’existence des deux types de FRB et permet en outre une première localisation située à… 3,6 milliards d’années lumières ! Selon Lorimer des milliers de FRB devraient être détectés et pourront servir de sonde permettant de scruter l’univers lointain.

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