Avis aux voyageurs : des diplomates recommandent de ne pas faire de "couchsurfing" en Afghanistan<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Avis aux voyageurs : des diplomates recommandent de ne pas faire de "couchsurfing" en Afghanistan
©WAKIL KOHSAR / AFP

Etonnant

Loger chez l'habitant en Afghanistan est "naïf et inconscient", selon un diplomate qui prévient : "Vous pouvez finir chez un taliban".

Etape obligée sur la route de Katmandou pour les hippies des années 1960 et 1970, l'Afghanistan n'est plus vraiment une destination touristique à la mode depuis l'invasion soviétique de 1973 et la guerre quasi-continue que connaît le pays depuis cette époque. Cela n'empêche pas des occidentaux de tenter l'expérience chaque année, au grand dam des ambassades occidentales qui alertent sur le danger qui guette les voyageurs. 

Pour une expérience "au plus près" des habitants, certains choisissent de pratiquer le couchsurfing, c'est-à-dire d'être logés gratuitement par des Afghans. Près de 2 000 personnes, très majoritairement des hommes, proposent leur domicile sur cette plateforme qui met en relations voyageurs et gens du cru prêts à les héberger gratuitement. " Loger chez des gens et s’habiller de manière à passer inaperçu permet de voyager en Afghanistan sans prendre trop de risques", affirme un touriste néerlandais interrogé par Reuters. Mais dans un pays où les étrangers sont une cible de choix pour les enlèvements, ce n'est pas l'avis des autorités occidentales : "Vous pouvez finir chez un taliban", avertit un diplomate en poste à Kaboul, impliqué dans la libération de victimes de kidnappings. "C’est naïf et inconscient."

Le Norvégien Jørn Bjørn Augestad, qui veut visiter tous les pays du monde avant de fêter ses 30 ans, estime, lui, que "être en contact avec quelqu'un du cru est la meilleure manière d'être en sécurité" et que "cela fait partie de l'expérience culturelle de voir comment les gens vivent, d'écouter leurs histoires et de comprendre le pays dans lequel on se trouve."

La Libre.be

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !