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Faute de soutiens, Thierry Ardisson rend les armes face aux kebabs de la rue de Rivoli
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Seul contre tous

L'animateur se désole que dans cette rue, "on se croirait aux puces de Clignancourt alors qu’on est en face du Louvre".

En 2015, l'animateur Thierry Ardisson avait sorti sa caméra pour dénoncer le délabrement des Arcades de la célèbre rue de Rivoli, à Paris. Trottoirs dégradés, enseignes disgracieuses et commerces hors-la-loi qui selon lui dénaturent grandement les arcades de la rue de Rivoli, face au musée du Louvre et au jardin des Tuileries... Il avait créé une association pour alerter les pouvoirs publics sur ce gâchis, dans l'un des quartiers les plus visités de la capitale. "On se croirait aux puces de Clignancourt alors qu’on est en face du Louvre !", estime-t-il toujours aujourd'hui.

Ce samedi, dans le Parisien, il tire un constat d'échec : "J’arrête le combat car je n’ai trouvé aucun soutien nulle part", annonce le présentateur de "Salut les terriens". Sa "bonne volonté reste intacte", mais il se dit "désespéré" par l’état des arcades minées par les commerces de souvenirs et les échoppes de sandwichs, panini et hot-dogs. La maire de Paris, Anne Hidalgo, "m’avait dit qu’elle m’aiderait. Depuis, la Ville a commandé une étude à un grand cabinet notarial pour savoir à qui appartient le bâti de la rue de Rivoli et puis c’est tout", regrette-t-il.

Il faut dire que seuls les copropriétaires des immeubles de cette rue peuvent régler cette situation, car les arcades sont "juridiquement considérées comme [leurs] parties communes avec obligation d’autoriser un passage public". Or, ce sont pour beaucoup "des grandes familles désargentées qui ne s’en occupent pas et ne refont pas les trottoirs défoncés", souligne l'animateur.

Thierry Ardisson a néanmoins un soutien : Jean-François Legaret (LR), maire du Ier, plaide pour une solution radicale : "Depuis 2011, je suis favorable à la suppression totale des étalages sous les arcades. Cela supposerait un arrêté conjoint mairie de Paris et préfecture de police", dit-il.

Lu dans Le Parisien

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