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La blessure de Neymar va-t-elle plomber le déficit de la Sécu ?
©FRANCK FIFE / AFP

Oups

La blessure de la star du PSG est un accident du travail, et c'est donc à la Sécurité sociale d'indemniser le joueur brésilien. Mais jusqu'à un certain montant...

En ces périodes de réduction des dépenses publiques et d’austérité budgétaire, Neymar va-t-il plomber la Sécu ? Si vous n'avez pas suivi le feuilleton qui agite le monde sportif parisien, sachez que le footballeur brésilien, superstar du PSG acheté à prix d’or, s'est blessé dimanche dernier lors du classico contre l'OM. D'après le médecin de son équipe nationale, il pourrait être éloigné des terrains durant trois mois.

Or sa blessure est un accident du travail. Et en cas d'accident du travail, un salarié reçoit une indemnisation équivalente à 60% de son salaire journalier de référence. Problème : Neymar n'est pas vraiment un travailleur comme les autres, étant donné qu'il gagne la rondelette somme de 3,1 millions d’euros brut par mois. Si l’indemnisation était appliquée, cela coûterait plus de 60.000 euros par jour à l’État français, pour un total de 5,4 millions d’euros si le « footeux » était effectivement absent trois mois.

Le magazine Capital, qui a mené sa petite enquête, rapporte cependant qu'un plafonnement des montants existe justement pour éviter ce type de coûts astronomiques. Dans le détail, l'Assurance maladie limite ses indemnisations à 198,81 euros quotidien lors des 28 premiers jours d’arrêt de travail, puis à 265,09 euros lors des jours qui suivent. La facture plus que salée le devient donc beaucoup moins : Neymar ne coûterait donc à l’assurance maladie près de 21.000 euros en cas d’indisponibilité de trois mois. Fort heureusement pour le très médiatique brésilien, il pourra continuer à faire des folies dans la capitale….car c’est le PSG va devoir mettre la main à la poche. "La charte de la Ligue de football professionnel oblige en effet les clubs à compenser la différence entre son salaire mensuel et les indemnités journalières versées, pendant les 3 premiers mois" rapporte Capital.

Lu sur Capital

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