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Un an après, Sting a fait revivre la musique au Bataclan
©KEVIN WINTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

The show must go on

Un an après l'attentat qui a coûté la vie à 90 personnes, le Bataclan a rouvert ses portes samedi, avec un concert de Sting.

Un an après, la musique a de nouveau résonné au Bataclan. Le britannique Sting a ouvert le bal, samedi soir, avec un concert en forme d'hommage aux 90 personnes tuées le 13 novembre 2015 lors d'un concert du groupe californien Eagles of Death Metal. 

"Il nous faudra 45 minutes et six filtres de sécurité avant d'arriver à l'intérieur du Bataclan", raconte le Figaro, tandis que RTL observe que "seule la devanture du Bataclan a changé". La disposition de la salle est restée la même et seule l'odeur de neuf rappelle que le lieu a été entièrement refait.

Après l'installation de l'ensemble des spectacteurs - même les VIP ont payé leur place, car l'intégralité des recettes va à deux associations de victimes, Paris for Life et 13 novembre Fraternité-Vérité - Sting arrive sur scène. "Nous avons deux tâches, d’abord se souvenir et honorer ceux qui ont perdu la vie dans l’attaque, il y a un an ; ensuite, célébrer la vie, la musique que représente cette salle de spectacle", déclare-t-il, avant de demander au public d'observer une minute de silence.

La première des dix-sept chansons de la soirée est une ballade: "Fragile" avec laquelle Sting finit d'habitude ses concerts. "Sobre, élégant", il parle peu, relate RTL. Le musicien interprète plusieurs titres de son nouvel album, parau vendredi 11 novembre, dont Inshallah, une chanson sur la crise des migrants. "Inshallah est un très beau mot, c’est une marque d’humilité, de courage, d’espoir", explique-t-il aux 1500 spectateurs, dont des rescapés et des proches de victimes.

Sting chante plus d'une heure et demie avant de s'en aller en criant "Vive le Bataclan!" Le dernier titre, The Empty Chair, est dédié aux 90 morts.

Seule ombre au tableau de cette soirée de renaissance : la direction du Bataclan a interdit à deux membres des Eagles of Death Metal d'entrer dans la salle en raison des déclarations polémiques de son chanteur, a indiqué à l'AFP le codirecteur. "Ils sont venus, je les ai virés, il y a des choses qu'on ne pardonne pas", a déclaré Jules Frutos après le concert. Le chanteur du groupe, Jesse Hughes, avait en effet déclaré à une chaîne américaine en mars dernier que l'attentat pourrait avoir été préparé de l'intérieur de la salle. Il avait soupçonné les vigiles d'avoir été complices des terroristes.

Lu sur RTL

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