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Accusé d'hégémonie par Bruxelles, Google répond aux accusations
©DR

Bras de fer

Le groupe américain avait jusqu'au 11 novembre pour s''expliquer sur les griefs de la commission européenne.

Google a publié sa réponse aux accusations d’abus de position dominante, ce 10 novembre, soit un jour avant l'expiration du délai. Depuis plusieurs mois, Bruxelles reproche au géant américain d'obliger les fabricants de smartphones qui utilisent son logiciel Android (soit 80% des smartphones dans le monde) à préinstaller des applications Google.

Sommée par l'intraitable commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager d'expliquer sa stratégie, l'entreprise prétend au contraire que les fabricants peuvent très bien proposer des applications annexes. Surtout, la gratuité d'Android permettrait de diversifier les versions de ce logiciel et de diminuer le coût des smartphones. "Grâce à Android, les fabricants n’ont pas à acheter ou à développer de coûteux systèmes d’exploitation", souligne Google. Pas sûr que les arguments puissent convaincre.

C'est donc un long bras de fer qui s'annonce. Mais Google est prévenu. Bruxelles a l'intention d'aller jusqu'au bout. Apple, condamné à rembourser 13 milliards d'euros à l'Irlande, peut en témoigner…

Lu sur Le Monde

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