Écologie : le trou dans la couche d'ozone se résorbe<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique dans une série d'images satellitaires sur un laps de temps de 21 ans, de 1980 à 2001. (Image de 2002)
Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique dans une série d'images satellitaires sur un laps de temps de 21 ans, de 1980 à 2001. (Image de 2002)
©REUTERS/STR New

Espoir

C'est ce que rapporte un article publié le 30 juin dans la revue américaine "Science".

Découvert dans les années 1950, le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique continue de diminuer depuis l'an 2000, après s'être élargi pendant près de vingt ans depuis les années 1980. Une résorption de sa surface plus de 4 millions de km2 dans les seize dernières années jusqu'à aujourd'hui. C'est environ la moitié de la superficie des États-Unis, note un article de la revue Science, publié ce jeudi.

Cette étude, menée par Susan Solomon, professeur de chimie et de science du climat au Massachusetts Institute of Technology (MIT), se base sur des calculs élaborés à partir de mesures prises chaque mois de septembre depuis quinze ans.

La diminution se confirme d'année en année, parfois ralentie, comme en octobre 2015, suite à l'éruption du volcan Calbuco au Chili six mois plus tôt.

Selon l'étude, toute chose égale par ailleurs, le fameux "trou dans la couche d'ozone" devrait avoir totalement disparu d'ici à 2050.

Parmi les explications avancées par l'article, le protocole de Montréal de 1987. Ce traité international conclu préconisait l’interdiction progressive des gaz chlorés, présents dans les technologies du froid (climatiseurs, réfrigérateurs) mais aussi dans certains aérosols et certains processus industriels.

En effet, la présence de ces gaz dans l'atmosphère a baissé de 10 à 15 % par rapport à leur niveau le plus haut, à la fin des années 1990, selon le dernier rapport de l’Organisation météorologique mondiale et du programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) publié en 2015.

L'article du professeur Solomon met en évidence que plus de la moitié de la résorption du trou dans la couche d’ozone serait dû à cette réduction des chlorofluorocarbones (CFC) entre vingt et quarante kilomètres d'altitude dans l’atmosphère.

Lire aussi : Les dangereux effets secondaires des produits chimiques qui aident à préserver la couche d’ozone

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !