Bolivie : le Président Morales ne veut plus du calendrier Grégorien<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président de la Bolivie, Evo Morales, lors d'une conférence de presse à la résidence présidentielle de La Paz (Bolivie), le 14 juin 2016.
Le président de la Bolivie, Evo Morales, lors d'une conférence de presse à la résidence présidentielle de La Paz (Bolivie), le 14 juin 2016.
©REUTERS/David Mercado

Vox ducis civitatis

Lors des célébrations du solstice d'hiver dans l'hémisphère sud le 21 juin dernier, le chef de l'État Bolivien a rappelé que son peuple vivait en l'an 5524 du calendrier Aymara.

Bonne année 5524 ! Evo Morales, Président socialiste de l'État plurinational de Bolivie depuis 2006, souhaite remplacer pour son pays le calendrier Grégorien par le calendrier de ses ancêtres, les Aymara.

C'est ce que le leader de La Paz a déclaré le 21 juin dernier lors des fêtes du solstice d'hiver en Bolivie, voulant se débarrasser d'un des éléments que leur a "imposé" l'empire "colonial" de la couronne d'Espagne depuis le XVIe siècle.

Dans cet effort de décolonisation culturelle voulu par M. Morales, ce dernier a suggéré que sa nation des Andes "se réapproprie son calendrier ancestral". Afin de "reconstruire notre identité", a-t-il déclaré.

En 2014, le Président bolivien, dirigeant syndical, et d'origine Aymara, s'était déjà distingué en changeant le sens de rotation de l'horloge du Congrès à La Paz, la surnommant "l'horloge du sud".

En 2010, il avait déclaré "fête nationale" le solstice d'hiver, tradition Inca qui rassemble le peuple de Bolivie avant le lever du soleil afin de célébrer le nouvel An chaque 21 juin.

En Bolivie, plus de 42% de la population appartient à l'un des 36 groupes ethniques indigènes que compte le pays.

Lire aussi : Bolivie : la population dit "non" à un quatrième mandat pour Evo Morales

Lu sur le Washington Post

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