Archéologie : un gigantesque monument "caché" découvert sur le site de Petra, en Jordanie<!-- --> | Atlantico.fr
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La cité antique de Petra (Jordanie), le 31 Août 2007. Ad Dayr a la plus grande façade (45 par 50 mètres)
La cité antique de Petra (Jordanie), le 31 Août 2007. Ad Dayr a la plus grande façade (45 par 50 mètres)
©REUTERS/Steve Crisp

Énorme

"Caché sous notre nez" : deux archéologues ont mis à jour une immense structure sur le légendaire parc archéologique de Petra, d'après un article scientifique publié le mois dernier.

Un article publié en mai 2016 par la revue des Écoles américaines de recherche orientales (JSTOR) indique que c'est grâce à la technologie que cette découverte a été possible sur le site antique de Petra, en Jordanie, célèbre entre autres pour avoir été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1985, et avoir accueilli le tournage du film Indiana Jones et la dernière croisade, sorti quatre ans plus tard.

Grâce à "Google Earth", aux imageries satellite "World View" 1 et 2, et à des drones, deux archéologues américains, Christopher Tuttle et Sarah Parcak, ont pu mettre à jour une structure monumentale composée de deux plateformes rectangulaires, jusqu'ici restées cachées car inaccessibles, l'une mesurant près de 56 mètres sur 49, et l'autre 8,5 mètres sur 8,5.

(Crédit photo : National Geographic)

"Je savais qu'il y avait quelque chose ici et je suis persuadé qu'au moins un autre archéologue parmi tous ceux qui ont travaillé à Pétra ces cent dernières années avait également remarqué quelque chose, a déclaré Christopher Tuttle. Mais je ne crois pas que grand-monde ait vraiment fait attention aux faces de la structure".

Ces structures se trouvent à moins d'un kilomètre au sud de Petra. D'après les archéologues à l'origine de la découverte, "cette plateforme monumentale n'a pas d'équivalent à Pétra et dans ses environs".

Si le monument se trouve toujours enfoui dans le sable, des poteries nabatéennes datant du IIe siècle avant JC découvertes à sa surface permettent de déterminer qu'il serait vieux de plus de 2.150 ans, selon le magazine National Geographic.

Le quotidien britannique The Guardian détaille par ailleurs que les fouilles auraient révélé d'autres objets de l'antiquité romaine, byzantine, et hellène.

Lire aussi : Quand l'Unesco se penche sur la "Palestine occupée" : sérieux rififi archéologique au Moyen-Orient

Lu sur Le Point

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