Belgique : La guerre des frites fait rage<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Une frituriste en colère jette des patates crues devant la mairie de Gand (Belgique) le 7 juin 2016
Une frituriste en colère jette des patates crues devant la mairie de Gand (Belgique) le 7 juin 2016
©Twitter (@destandaard)

Bon sang

À Gand (Belgique) la "guerre des frites" a atteint un nouveau sommet le 7 juin, suite à un changement de réglementation défavorable aux célèbres baraques à frites.

Depuis des mois à Gand, en région flamande, c'est la "guerre des frites". Une bien sombre histoire.

Seuls 16 emplacements officiels, ou "concessions" pour baraques à frites existent dans toute la ville, sur la voie publique. Ces emplacements sont régulièrement revendus aux enchères.

Jusqu'à présent, pour renouveler sa concession, le propriétaire de baraque à frites pouvait acheter une place en payant jusqu'à 5% de plus que son meilleur prix, "afin de permettre à chacun d'avoir ses chances", indique la mairie de Gand. Ainsi, en 2010, si la plupart des emplacements ont été attribuées pour environ 3300 euros par an, le prix de l’une d’entre elles a atteint tout de même près de 25.000 euros, rapporte le quotidien belge HLN.

Comme pour mettre de l'huile sur le feu, la mairie de Gand a décidé de supprimer cette mesure. A la prochaine vente du 9 juin, les emplacements seront vendus… au plus offrant. Ce qui devrait creuser les inégalités. Furieux, et craignant de perdre leur place, les frituriers gantois ont entrepris une action coup de poing, après leur échec auprès du Conseil d'État belge.

Résultat : 2 tonnes de frites déversées sur le perron de la mairie de Gand. La chaîne flamande VTM a fait les comptes.

Bekijk meer video's van vtmnieuws op nieuws.vtm.be

via GIPHY

via GIPHY

Lire aussi : Belgique : À Bruges se construit… un pipeline de bière

Lu sur De Standaard

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !