Les Anglais réclament le retour de l’anneau de Jeanne D’arc

Il y a comme un petit parfum de guerre de Cent ans entre Londres et le Puy du Fou. Ce dimanche, le parc de loisirs, fondé par Philippe de Villiers, présentait en grande pompe un petit objet, ayant coûté plus  de 300 000 euros : l’anneau (supposé) de Jeanne D’arc. Un retour au bercail après une vente aux enchères à Londres : voilà un moment que ce fameux anneau appartient à ‘’l’ennemi’’ et sa présence en France est donc saluée par tous. Si bien qu’un nouveau rebondissement s’est immiscé dans la belle histoire.

‘’Il y a un élément nouveau dans le périple de l'anneau de Jeanne’’, a lancé Philippe De Villiers. ‘’Cet élément vient d'Angleterre. Le gouvernement britannique vient d'adresser à notre avocat maître Terrasse, qui est aussi l'avocat du gouvernement français à Londres, une demande inouïe: le retour de l'anneau à Londres. Le conseil national des Arts (Art Council), après quelques études rapides aux archives royales et à notre dossier d'expertise, nous a fait savoir qu'il considérait que l'anneau pourrait entrer parmi les «objets de haute valeur symbolique du patrimoine national britannique», et qu'à ce titre il faisait l'objet d'un règlement européen.’’

En fait, le conseil national des Arts estime qu’une règlementation spécifique s’applique à cet objet et que sa vente devait passer par une licence d’exportation, délivrée par le gouvernement britannique. En d’autres termes, Londres veut récupérer son anneau ! ‘’Le Puy du Fou se réjouit de cette demande qui vient authentifier l'anneau dans son historicité et répond ainsi aux historiens bourguignons’’ reprend Philippe de Villers, faisant référence aux doutes de certains sur l’authenticité de l’anneau. Quant aux demandes des Anglais : ‘’It’s too late’’ répond avec malice le patron du Puy du Fou.